Londres: Les cours du pétrole reculaient mercredi en fin d'échanges européens, les réserves américaines moins élevées que prévues n'ayant pas suffi à rassurer des marchés inquiets des tensions autour de l'accord sur la production de l'Opep.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait
50,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
67 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait
53 cents à
49,43 dollars.
Les cours de l'or noir s'inscrivaient en baisse pour la troisième séance consécutive mercredi, la publication par le Département américain de l'Energie (DoE) des réserves américaines pour la semaine achevée le 21 octobre ne parvenant pas à tirer les
prix du baril vers le haut.
Pourtant, selon le DoE, les réserves américaines de brut ont reculé de 600.000 barils à 468,2 millions de barils, là où un consensus établi par Bloomberg prévoyait sur une hausse de 2 millions de barils.
L'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API), qui compile ses données indépendamment, avait pour sa part fait état d'une hausse des réserves.
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Cette publication devrait être vue comme positive pour les prix, puisque la baisse des stocks semble être due à une hausse de l'activité des raffineries, maintenant que la saison des maintenances est achevée", commentait Torbjorn Kjus, analyste pour DNB Markets.
Les réserves d'essence ont baissé de 2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg prévoyaient un recul d'un million de barils.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont chuté de 3,4 millions de barils, les experts s'attendant à une baisse de seulement 1,5 million de barils.
Mais les marchés restaient focalisés sur les incertitudes autour de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) pour réduire sa production.
Le week-end dernier, l'
Irak a demandé à être exempté d'une limitation de sa production afin de pouvoir utiliser les revenus du pétrole pour lutter contre l'organisation Etat Islamique.
"
Il apparaît désormais que l'OPEP a exploité la réactivité des marchés pour faire grimper les prix, et les conséquences pourraient être importantes si les investisseurs ressortent déçus de la réunion du 30 novembre" à Vienne, où sont attendues les modalités de l'accord, a commenté Lukman Otunga, analyste pour FXTM.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule toujours, la baisse des stocks américains ne convainc pas
Communauté prix du baril
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