Logo

La reprise pétrolière aura peu d'impact sur la croissance au Moyen-Orient

Prix du pétrole Emirats Arabes Unis dubaïDubaï: La remontée modeste des prix du pétrole devrait avoir peu d'impact sur la croissance des pays exportateurs de brut au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a estimé mardi le Fonds monétaire international (FMI).
Cette région continuera à être confrontée à des défis importants avec des prix pétroliers modérés, conséquences de tensions géopolitiques et de la poursuite de conflits dans certains pays.

Après avoir atteint leur plus bas niveau depuis 10 ans en janvier, les cours du baril sont remontés de 50% pour s'établir à 45 dollars (40 euros) en août, principalement en raison d'arrêts involontaires de la production qui ont quelque peu équilibré le marché pétrolier, a expliqué le Fonds.

Le FMI a prédit que les prix pétroliers augmenteront graduellement pour passer de 43 dollars le baril cette année à 51 dollars en 2017.

Dans son rapport sur les prévisions économiques mondiales, le FMI a maintenu ses projections de croissance d'avril et de juillet pour la plupart des pétromonarchies du Golfe, dont l'Arabie saoudite, et pour l'Algérie.

Il a cependant revu à la hausse les projections pour l'Iran (davantage d'exportation de brut après la levée des sanctions occidentales) et pour l'Irak (davantage de production de pétrole).

Les exportateurs de brut du Moyen-Orient ont perdu des centaines de milliards de dollars depuis la chute des revenus pétroliers qui a commencé à la mi-2014.

La plupart [des pays] continuent de resserrer leur politique fiscale en réponse à des revenus pétroliers structurellement plus bas, tandis que les liquidités du secteur financier continuent de décliner. De nombreux pays restent aussi en proie à des conflits, souligne le rapport.

Le FMI a maintenu ses prévisions modestes de juillet pour l'Arabie saoudite, première économie de la région, tablant sur une croissance de 1,2% cette année et de 2% en 2017.

Le Fonds a cependant baissé celle du Qatar en 2016 (2,6% au lieu d'un taux de 3,4% cité en avril) en raison d'une nouvelle dégradation des prix du gaz naturel.

Le rapport a revu à la hausse les prévisions de croissance pour l'Iran (4,5% au lieu de 4% en avril) ainsi que pour 2017 (4,1% au lieu de 3,7%, taux mentionné en avril).

Pour l'Irak, la prévision de croissance a été propulsée par le FMI à 10,3% cette année (au lieu d'un taux de 7,2% cité en avril) en raison d'une production pétrolière plus importante que prévu. Cependant, les estimations pour 2017 ont été considérablement réduites (0,5%, contre 3,3% en avril), en raison de défis sécuritaires et d'investissements moins importants dans le secteur pétrolier.

(c) AFP

Commenter La reprise pétrolière aura peu d'impact sur la croissance au Moyen-Orient

graphcomment>


Communauté prix du baril

graphcomment-widget>



©Prix du Baril - Le portail d'information des cours du pétrole et du prix des carburants.