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Le pétrole baisse à New York, déprimé avant les stocks aux USA

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont ouvert en nette baisse mercredi à New York dans un marché pessimiste avant les chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine et par crainte d'une nette hausse des réserves de brut.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut pour livraison en octobre baissait de 73 cents à 47,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"On est toujours dans une situation où l'offre est très excessive", a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Les investisseurs sont repris d'inquiétudes sur le sujet à l'approche des chiffres hebdomadaires que publiera à 14H30 GMT le département de l'Energie sur l'état de l'offre aux Etats-Unis.

A la base de ce mouvement de pessimisme, les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API), publiées mardi après la clôture, "ont fait état d'une hausse inattendue des réserves de brut aux Etats-Unis", de quelque 4,5 millions de barils, a rapporté M. Lipow. "Cela a immédiatement plombé le marché.

De leur côté, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg News s'attendaient, selon une prévision médiane, à une baisse de 850.000 barils des réserves de brut la semaine dernière, à un déclin de 1,7 million de barils des stocks d'essence mais à une hausse de 500.000 barils de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène).

La prudence liée à l'offre américaine est venue interrompre une tentative de rebond engagée la veille sur fond de nouvelles spéculations quant à des mesures de stabilisation de l'offre lors d'une réunion exceptionnelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en septembre à Alger.

"Les cours ont monté face à des informations selon lesquelles l'Iran pourrait être présent et serait en mesure de soutenir l'idée d'un gel de la production", a rappelé M. Lipow.

La République islamique s'est pour le moment totalement opposée à une telle idée, car elle se juge lésée au moment où elle fait son retour sur le marché mondial à la suite de sanctions, mais, selon des rumeurs de presse, elle est prête à se montrer plus conciliante maintenant que sa production a nettement repris.

"Comme l'a dit Héraclite, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve... Mais on dirait que ce n'est pas évident pour certains investisseurs", ont ironisé les experts de Commerzbank. "Car pourquoi faudrait-il accorder une quelconque crédibilité à l'Iran quand il se dit prêt à coopérer avec les autres producteurs'"

(c) AFP

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