Alger: Les groupes italiens sont les premiers investisseurs étrangers dans le secteur des hydrocarbures en Algérie devant leurs concurrents britanniques, a annoncé mercredi le ministère de l'Energie dans sa revue consacrée à ce secteur.
Entre 2010 et 2015, les investissements directs étrangers (IDE) dans les hydrocarbures en Algérie ont atteint 14,01 milliards de dollars (12,47 milliards d'euros), soit une moyenne de 2,3 milliards de dollars (2 milliards d'euros) par an.
Les investissements réalisés par les sociétés italiennes se sont élevés à 3,1 milliards de dollars (2,75 milliards d'euros). Les compagnies britanniques suivent avec 2,1 milliards de dollars (1,9 md d'euros).
Arrivent ensuite les Etats-Unis avec 1,6 md de dollars (1,4 md d'euros), la Norvège avec 1,5 md de dollars (1,3 md d'euros) le
Canada avec 0,9 md de dollars (0,8 md d'euros), l'Espagne et la France avec 0,7 md de dollars (0,6 md d'euros).
Hors hydrocarbures, la France est le premier investisseur étranger en Algérie.
Les compagnies italiennes sont très présentes dans le développement et les britanniques dominent dans l'exploration, selon la revue du ministère.
Les hydrocarbures (gaz, pétrole) contribuent pour
60% au budget de l'Etat algérien et lui procurent
95% de ses recettes externes.
Les compagnies italiennes Eni et Saïpem sont visées par des enquêtes en Algérie et en Italie, soupçonnées d'avoir versé des pots de vin pour obtenir des marchés.
BP est la principale compagnie britannique présente en Algérie. En mars, elle a dû annoncer le retrait temporaire de son personnel du site gazier de Khrechba (centre) visé par un attentat.
En janvier 2013, le site gazier de Tiguentourine situé près d'In Amenas (est, près de la frontière libyenne) et exploité par l'algérien
Sonatrach, le norvégien Statoil et
BP avait été visé par une attaque islamiste et 40 salariés avaient été tués.
(c) AFPCommenter Les Italiens, premiers investisseurs étrangers dans les hydrocarbures en Algérie
Communauté prix du baril
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