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Le pétrole ouvre en petite hausse, déjà focalisé sur l'Opep

prix du petrole New YorkNew York: Les cours pétroliers ont ouvert en petite hausse mardi à l'ouverture à New York, dans un marché prudent à deux jours d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont il attend peu de bonnes nouvelles.
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet gagnait 21 cents à 49,54 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les investisseurs devaient soupeser une série d'actualités contradictoires: d'un côté, "la réunion de l'OPEP devrait plutôt pousser les cours à la baisse, soit parce que les participants ne vont arriver à rien, soit parce qu'il se dit que le nouveau ministre saoudien du Pétrole pourrait vouloir marquer son autorité et peut-être annoncer une hausse de la production", a noté Bob Yawger, chez Mizuho Securities.

En outre, les cours de l'essence sont en baisse, ce qui est inhabituel alors que vient de s'ouvrir la saison des déplacements estivaux en voiture, et pèse sur les cours du pétrole, a ajouté M. Yawger.

Mais parallèlement la poursuite des troubles au Nigeria, où environ la moitié de la production pétrolière est paralysée, et le risque d'un conflit social dans le secteur en Norvège viennent soutenir les cours, a-t-il ajouté.

Les analystes de Commerzbank ont noté qu'au total les troubles au Nigeria ont probablement réduit la production globale de l'OPEP en mai.

Mais ailleurs dans le cartel, "l'Iran a probablement encore augmenté sa production. Et la question est de savoir si d'autres poids lourds de l'OPEP comme l'Arabie saoudite et l'Irak en ont fait autant", ajoutaient les experts de Commerzbank, notant que "l'Irak a récemment annoncé qu'il entendait porter ses exportations pétrolières au départ du sud du pays à un chiffre record de 3,47 millions de barils par moi en juin".

"En d'autres termes, la bataille pour les parts de marché semble partie pour durer durant les mois d'été", concluaient-ils, ce qui pourrait se traduire par une nouvelle guerre des prix.

Avec un baril de pétrole qui avoisine désormais les 50 dollars le baril, et alors que la plupart des organismes internationaux du secteur s'accordent à prédire un rééquilibrage du marché d'ici à la fin de l'année, la probabilité que l'OPEP infléchisse sa position par rapport à sa réunion de décembre est jugée hautement improbable par la plupart des observateurs.

Enfin, "la reprise de la production des sables bitumineux canadiens (après les interruptions dues à de gigantesques incendies centrés sur la ville de Fort McMurray) doit contrebalancer les interruptions significatives de la productions ailleurs, pour au final maintenir la production mondiale plus ou moins stable", soulignaient Mike van Dulken et Augustin Eden, chez Accendo Markets.

(c) AFP

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