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Le pétrole recule légèrement au terme d'une nouvelle semaine de hausse l'ayant vu dépasser les 50 dollars

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole lâchaient un peu de lest vendredi en fin d'échanges européens, marquant une pause au terme d'une nouvelle semaine de hausse qui les a vu dépasser pour la première fois depuis cet automne les 50 dollars le baril.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance lâchait 25 cents à 49,23 dollars.

Les cours du Brent et du WTI poursuivaient ainsi le léger repli entamé en fin de séance précédente, après avoir franchi jeudi en cours d'échanges le seuil des 50 dollars le baril pour la première fois depuis novembre à Londres et depuis octobre à New York.

Le pétrole a finalement atteint et a réussi à briser le niveau psychologique des 50 dollars cette semaine. Ce niveau était de plus en plus devenu un point de focalisation parmi les investisseurs qui, combiné avec les multiples interruptions de production non planifiées, a soutenu le marché au cours des deux dernières semaines, relevait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

A tel point, poursuivait l'analyste, que la traditionnelle corrélation entre le prix du brut et le dollar a pu être brisée, le pétrole poursuivant sa marche en avant en dépit du vent contraire créé par le renforcement de la devise américaine.

Cependant, une fois que le niveau (des 50 dollars) a été dépassé, le fait qu'aucune suite n'a été donnée au mouvement d'achat a soulevé quelques sourcils et les vendeurs ont rapidement émergé, résumait M. Hansen.

En effet, de nombreux observateurs estimaient que si les cours du brut devaient progresser davantage, cela pourrait compromettre la baisse continue de la production américaine constatée depuis plusieurs mois, en encourageant potentiellement les producteurs qui ont des coûts élevés, notamment ceux qui font du pétrole de schiste, à revenir sur le marché.

Après tout, à plus de 50 dollars le baril, les producteurs de schiste vont être de plus en plus nombreux à réaliser qu'il est profitable (...) de se remettre à creuser en vue d'accélérer leur production, prévenaient ainsi les experts de Commerzbank.

Prévu en fin de séance vendredi, le décompte hebdomadaire des puits en activité, établi par Baker Hughes, devrait permettre de se faire une idée plus précise de la situation, poursuivaient les analystes, rappelant que la semaine précédente, leur nombre n'avait pas baissé pour la première fois depuis plus de deux mois et pour seulement la deuxième fois en 2016.

Le marché avait également les yeux rivés sur la réunion, la semaine prochaine à Vienne, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), même si, de l'avis général, il ne fallait s'attendre à aucun accord sur un gel de la production à l'heure où la remontée des prix semble enfin valider la stratégie d'approvisionnement à outrance du marché que le cartel s'évertue à défendre depuis l'automne 2014.

(c) AFP

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