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Le pétrole hésite en attendant les stocks américains de brut

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole hésitaient sur la marche à suivre mercredi en cours d'échanges européens, les investisseurs rechignant à se prononcer dans l'attente des derniers chiffres sur les stocks américains de brut.
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 44,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1 cent par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin perdait en revanche 7 cents à 43,58 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, orientés à la baisse depuis le début de la semaine, se montraient prudents mercredi, oscillant faiblement autour de l'équilibre avant la publication des dernières statistiques hebdomadaires sur les stocks brut aux États-Unis.

"Les prix du pétrole ont fortement chuté (mardi) pour la seconde journée consécutive", relevaient les analystes de Commerzbank, soulignant que Brent comme WTI avaient lâché approximativement 7% par rapport aux plus hauts qu'ils ont atteints à la fin de la semaine dernière.

Selon les experts de Commerzbank, plusieurs facteurs combinés ont tiré les prix à la baisse, notamment le fait que le dollar se soit nettement repris après des commentaires de deux responsables d'antennes régionales de la Réserve fédérale américaine (Fed), mais aussi la forte chute des marchés boursiers, pointant vers une aversion au risque grandissante des investisseurs.

"Cela a été déclenché par des données économiques décevantes aux États-Unis, en Chine et en Royaume-Uni, ainsi que par une baisse surprenante des taux d'intérêt de la banque centrale australienne", poursuivaient-ils.

Avant cela, les cours avaient déjà été affectés par l'annonce d'une hausse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en avril, selon des données publiés par les agences Bloomberg et Reuters, ainsi que par le fait que l'Iran comme l'Irak ont indiqué que leurs exportations pétrolières avaient augmenté le mois dernier.

"Dans la soirée (de mardi), l'American Petroleum Institute (API) a annoncé une progression plus forte que prévu de 1,3 million de barils des réserves américaines de brut, et une hausse de 382.000 barils des stocks au terminal pétrolier de Cushing", précisaient les analystes de Commerzbank.

Si ces estimations venaient à être confirmées par les chiffres officiels du département américain de l'Énergie (DoE) ce mercredi à 14H30 GMT, cela pourrait donner aux investisseurs une raison supplémentaire de vendre, jugeait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut se seraient étoffés de 750.000 barils la semaine dernière, tandis que ceux d'essence auraient baissé de 250.000 barils et que ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage) auraient progressé de 400.000 barils.

"Avec des niveaux de production au sein de l'OPEP et hors OPEP qui ne montrent toujours aucun signe de ralentissement et des preuves croissantes que la demande semble s'essouffler, la récente hausse des prix du pétrole pourrait bien prendre fin au profit d'une période de consolidation", estimait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

(c) AFP

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