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Le pétrole repart de plus belle, enclin à l'optimisme à six jours de la réunion de Doha

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole poursuivaient leur marche en avant lundi en fin d'échanges européens, après avoir déjà nettement bondi vendredi dans un marché renouant avec la confiance à l'approche de la réunion de Doha et alors que la production américaine montre des signes d'essoufflement.
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 42,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 88 cents à 40,60 dollars.

Le prix du pétrole a défié son plus haut de 2016 après avoir annulé les petites pertes subies (en début de séance) alors que le moral (des investisseurs) continue de s'améliorer après que les données de Baker Hughes ont montré que le nombre de puits en activité aux États-Unis a décliné pour la 15e fois en 16 semaines, a noté Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

La société de services pétroliers Baker Hughes a en effet fait état vendredi d'un déclin de 8 unités supplémentaires du nombre de puits en activité aux États-Unis, les portant à 354 au total, soit leur niveau le plus bas depuis novembre 2009.

Poursuivant sur sa lancée haussière de vendredi, le Brent est ainsi monté lundi vers 15H00 GMT jusqu'à 43,06 dollars, au plus haut en quatre mois, tandis que le WTI a atteint au même moment 40,75 dollars, un maximum en plus de deux semaines.

En outre, les investisseurs se montraient peu enclins à vendre leurs contrats pétroliers en amont de la réunion entre pays membres ou non de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se tiendra à la fin de la semaine au Qatar. La raison: au cas où l'Arabie saoudite et la Russie parviendraient à arracher un accord sur un gel de la production, même si de nombreux observateurs considéraient une telle issue très improbable étant donné le refus de l'Iran d'accepter toute limitation de sa production.

Prévue dimanche à Doha, cette réunion, à laquelle prendront part une quinzaine de pays producteurs de pétrole, fait espérer un accord à grande échelle pour stabiliser l'offre de brut.

Nous ne nous attendons pas à ce que cette réunion débouche sur une bonne surprise pour les prix dans la mesure où nous pensons que des réductions de production ont peu de sens étant donné qu'il a fallu 18 mois pour que le rééquilibrage (du marché) débute enfin, soulignaient pour leur part les analystes de Goldman Sachs.

Selon eux par ailleurs, tout accord qui permettrait de soutenir les cours au-delà de leur niveau actuel se révèlerait trompeur dans la mesure où des prix bas durables sont nécessaires pour que les ajustements naissants de l'offre hors-OPEP se traduisent par un déficit au second semestre 2016.

Enfin, un gel de la production aux niveaux récents n'accélérerait pas la rééquilibrage du marché pétrolier car les niveaux de production de l'OPEP (sans l'Iran) et de la Russie sont restés cette année proches de notre prévision annuelle moyenne pour 2016 de 40,5 millions de barils par jour, concluaient les experts de Goldman Sachs.

(c) AFP

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