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USA: les stocks de pétrole brut montent bien plus que prévu

prix du petrole New YorkNew York: Les stocks de pétrole brut ont de nouveau battu un record la semaine dernière aux Etats-Unis en progressant bien plus que prévu, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 18 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 9,4 millions de barils pour atteindre 532,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de seulement 2,525 millions de barils.

La hausse annoncée par le DoE est encore plus importante que celle qu'avait anticipée la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur une progression de 8,8 millions de barils.

A ce palier, les réserves commerciales américaines de brut restent à un niveau sans précédent depuis le début des statistiques hebdomadaires du DoE, en 1982. En ce qui concerne ses chiffres mensuels, il faut remonter à 1930 pour retrouver un niveau aussi élevé aux Etats-Unis.

Elles ont avancé de 14,1% par rapport à la même période de 2015 et sont à des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année, comme l'a noté le DoE.

De leur côté, les stocks d'essence ont reflué nettement plus que prévu, perdant 4,6 millions de barils. L'API avait prévu un recul de 4,3 millions de barils, et les experts de Bloomberg de seulement 2,2 millions de barils.

Ils restent tout de même bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de 5% par rapport à la même période en 2015.

En revanche, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont progressé contre toute attente de 900.000 barils, alors que l'API attendait un reflux de 400.000 barils et les experts de Bloomberg de 650.000 barils.

Elles progressent de 28,9% par rapport à l'an dernier et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.


- La production toujours au-dessus de 9 mb/j

La production américaine, très surveillée par les analystes, a encore baissé en reculant de 30.000 barils par jour, mais reste au-dessus du seuil psychologique des 9 millions de barils par jour (mb/j), à 9,038 mb/j.

Également suivies de près, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur capacité maximum, ont baissé de 1,3 million de barils à 66,2 millions de barils. C'est très proche du reflux de 1,4 million de barils qu'avait anticipé l'API.

Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 6,9 millions de barils.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,4 mb/j de produits pétroliers, soit 1,6% de plus que l'année précédente à la même époque.

Durant la même période, la demande de produits distillés a baissé de 8% mais celle d'essence a grimpé de 7%, dans les deux cas sur un an.

Les raffineries américaines ont un peu ralenti la cadence, fonctionnant à 88,4% de leurs capacités contre 89,0% la semaine précédente.

Vers 15H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai accentuait son recul par rapport aux premiers échanges de la matinée, perdant 1,06 dollar à 40,39 dollars le baril.

(c) AFP

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