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Le pétrole finit en hausse, flirtant toujours avec les 40 dollars

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole sont repartis de l'avant lundi à New York, frôlant de nouveau leurs plus hauts de l'année dans un marché sans grosse actualité, semblant soutenu notamment par des facteurs techniques.
Le cours du baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 47 cents à 39,91 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé en hausse de 34 cents à 41,54 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Nous sommes un peu surpris de voir les cours monter après les quelques prises de bénéfices glanées vendredi, a déclaré Oliver Sloup, chez iiTrader.com, mettant ce mouvement sur le compte de l'attrait du seuil psychologique des 40 dollars, franchi à plusieurs reprises en séance.

Mais en fin de compte je pense qu'à ce niveau de prix, on va voir les producteurs américains redémarrer les puits, ce qui va finir par mettre les prix sous pression, a-t-il ajouté.

La société de services pétroliers Baker Hughes avait déjà annoncé vendredi la fin apparente du mouvement précipité de fermetures de puits, en notant qu'il y en avait un de plus en activité que la semaine précédente.

Je ne serais pas surpris qu'on en voie d'autres redémarrer cette semaine, a ajouté M. Sloup.

Toutefois il s'est dit perplexe, notant que le secrétaire général de l'OPEP Abdallah el-Badri avait rappelé lundi, lors d'une conférence de presse, que les excédents actuels du marché du brut atteignaient actuellement 300 millions de barils.

Dans le même temps, M. el-Badri a aussi estimé que la réunion prévue le 17 avril à Doha entre des pays producteurs de pétrole, membres et non membres de l'OPEP, avait de bonne chance de déboucher sur un résultat positif en termes de gel de production.

Il s'est également montré optimiste sur les chances que l'Iran, qui cherche pour l'instant à retrouver le niveau de production qui était le sien avant l'imposition de sanctions internationales, se joigne à terme à cet effort.

- Yoyo

Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, a souligné que le marché reste très volatil, une tendance qui devrait s'accentuer à l'approche de la réunion du 17 avril.

On peut anticiper que la pression diplomatique sera forte sur l'Iran afin que le pays décide à son tour de geler sa production. Il faut donc, dans cette perspective, s'attendre à la multiplication des séances en yoyo, prévenait l'analyste.

Selon les experts de Commerzbank, le niveau des cours du WTI repose désormais largement sur le niveau de la production américaine. Si elle baisse bientôt sous les 9 millions de barils par jour, les prix pourraient se stabiliser au dessus du seuil psychologique important de 40 dollars le baril, selon eux.

Chez ClipperData, Matt Smith a noté pour sa part que la production mondiale avait chuté de quelque 14 millions de barils par jour entre août 2015 et février 2016.

L'augmentation de la production dans des régions comme la Russie et la Mer du Nord est minime par rapport aux pertes de production au Brésil, en Amérique du Nord et dans l'OPEP - en raison notamment du sabotage d'oléoducs en Irak et au Nigeria - a souligné M. Smith


(c) AFP

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