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Le pétrole hésite, la prudence régnant sur l'offre à New York

prix du petrole New YorkNew York: Après un mauvais début de semaine, les cours du pétrole hésitaient mercredi à l'ouverture new-yorkaise, peinant à rebondir face aux doutes sur une résorption de l'offre, aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) comme en Russie.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, qui a perdu quelque trois dollars depuis le week-end, perdait huit cents à 27,86 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours peinent à rebondir après une chute que "les observateurs du marché mettent (...) sur le compte des rapports mensuels de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) et de l'Energy Information Administration (EIA)", selon les termes des analystes de Commerzbank.

L'AIE, bras énergétique de l'OCDE, et l'EIA, antenne du département américain de l'Energie (DoE) se sont chacune montré pessimistes sur les perspectives de remontée des prix, en mettant l'accent sur les chances minimes d'un accord entre les principaux producteurs pour réduire leur offre, comme sur les perspectices moroses de demande.

"Ceci dit, l'EIA a aussi revu en baisse ses estimations de production de pétrole de schiste aux Etats-Unis cette année", ce qui est plus favorable au marché, ont nuancé les experts de Commerzbank.

Dans ce contexte d'incertitudes sur l'offre américaine, les investisseurs vont préter une attention particulière aux chiffres hebdomadaires que publiera à 15H30 GMT l'EIA sur l'état de l'offre américaine.

Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves américaines de brut devraient s'être étoffées de 2,85 millions de barils, celles d'essence d'un million de barils, tandis que les stocks de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) devraient avoir baissé de 1,5 million de barils.

De son côté, l'American Petroleum Institute (API), fédération professionnelle du secteur, qui publie ses propres estimations le mardi après la clôture, table sur une hausse de 2,4 millions de barils de brut, une progression de 1,7 million de barils pour l'essence et une avancée de 3,1 millions pour les produits distillés.

Sur le plan international, les incertitudes continuent aussi à régner après que "le président de Rosneft a reconnu qu'il ne voyait pas qui était en mesure de baisser sa production", a rapporté Kyle Cooper de IAF Advisors.

Les propos d'Igor Setchine, à la tête du géant pétrolier russe, viennent encore porter un coup aux spéculations déjà floues sur un accord entre Moscou et l'OPEP) sur une baisse de l'offre.

Le cartel, dont la décision fin 2015 de ne plus se fixer d'objectif de production a contribué à plomber le marché, doit d'ailleurs publier mercredi son propre rapport mensuel, dans le sillage de ceux de l'AIE et l'EIA.

(c) AFP

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