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Le pétrole tente de se reprendre, mais reste lesté par les stocks américains et le retour imminent de l'Iran

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole tentaient de rebondir jeudi en cours d'échanges européens, après être à nouveau tombés sous les 30 dollars le baril au début des échanges asiatiques, dans le sillage de la forte hausse des stocks américains d'essence et de produits distillés publiée mercredi.
Vers 11H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 30,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 32 cents à 30,80 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus mercredi à rebondir au début des échanges européens, au terme de sept jours consécutifs de pertes, sont repartis à la baisse dans le sillage de la publication des derniers chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves de brut aux États-Unis.

Après que les cours du brut américain ont chuté sous les 30 dollars le baril mardi, les prix du Brent lui ont emboîté le pas mercredi, soulignait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Le pétrole échangé à Londres est en effet tombé brièvement mercredi en fin d'échanges américains sous la barre symbolique des 30 dollars, avant de se reprendre. Il a atteint jeudi en début d'échanges asiatiques 29,73 dollars, un minimum depuis le 12 février 2004.

De son côté le WTI, échangé à New York, était passé mardi sous le seuil des 30 dollars, tombant jusqu'à 29,93 dollars le baril, un minimum depuis le 2 décembre 2003.

La principale question reste de savoir jusqu'à quel niveau le pétrole peut encore chuter, la perspective d'une baisse jusqu'aux plus bas de 2004 à 28 dollars étant la prochaine cible potentielle, ajoutait M. Hewson.

Les espoirs de rebond des cours ont fait long feu après la publication mercredi par le ministère américain de l'Énergie de chiffres hebdomadaires particulièrement défavorables. Ces derniers ont en effet montré une hausse de 200.000 barils des stocks de brut lors de la semaine achevée le 8 janvier mais surtout un bond des réserves d'essence de plus de huit millions de barils, alors qu'ils avaient déjà monté de plus de dix millions la semaine précédente.

Il semblerait que tout au long de la chaîne d'approvisionnement en pétrole, les stocks augmentent plus rapidement que la demande pour eux, entraînant les cours à la baisse alors que les prix de l'essence aux États-Unis ont atteint des niveaux pas vus depuis le début de 2009, observait M. Hewson.

En outre, l'analyste relevait que les informations selon lesquelles les sanctions internationales pesant sur l'Iran - notamment celles frappant ses exportations d'or noir- pourraient être levées au cours du week-end, à la faveur de l'entrée en vigueur de l'accord sur le nucléaire iranien, ajoutaient une pression supplémentaire aux cours du brut.

L'un des principaux négociateurs iraniens, Abbas Araghchi, a affirmé mercredi que l'accord nucléaire de l'été dernier, conclu avec les grandes puissances, pourrait entrer en vigueur entre vendredi et dimanche.

(c) AFP

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