Montreal: La société Petrolia a souligné lundi qu'elle entendait faire respecter les accords sur l'exploration pétrolière dans l'île québécoise d'Anticosti, après des propos du Premier ministre de la province, Philippe Couillard, laissant entendre que Québec pourrait renoncer au projet.
Pétrolia tient à affirmer qu'elle entend respecter et faire respecter intégralement les ententes qui la lient à ses partenaires et qu'elle s'attend à ce que le gouvernement du Québec fasse preuve du même respect à l'égard des contrats conclus et de ses engagements, a fait valoir la société dans un communiqué.
Le précédent gouvernement québécois avait donné son feu vert en 2014 à l'exploitation pétrolière sur l'ïle d'Anticosti dans le Golfe du Saint-Laurent, afin de favoriser l'indépendance énergétique du Québec.
Le gouvernement du Québec détient 35% d'Hydrocarbures Anticosti par l'intermédiaire de la société publique Ressources Québec et il s'est engagé à investir jusqu'à 56,6 millions de dollars canadiens dans les travaux d'exploration, rappelle l'entreprise. Le Premier ministre Philippe Couillard a toutefois manifesté dans des déclarations récentes qu'il n'était pas favorable à une exploitation pétrolière de cette île sauvage, grande comme la Corse et très peu peuplée.
Contrairement à ce qui a été dit par le Premier ministre, il n'y a rien dans les ententes qui donne au gouvernement du Québec le droit de se retirer ou de se soustraire à ses obligations. Ces contrats ont été signés de bonne foi avec le gouvernement du Québec, ajoute l'entreprise dans son communiqué.
Selon Pétrolia, les déclarations publiques du gouvernement à l'effet qu'il n'entend pas respecter ses engagements contractuels sont sérieuses et hautement préjudiciables, assure-t-elle encore.
(c) AFPCommenter Exploration pétrolière: Petrolia veut faire respecter les accords sur Anticosti
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