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Le pétrole tente de se reprendre mais reste lesté par l'offre surabondante

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole tentaient de se reprendre jeudi en cours d'échanges européens, mais restaient lestés par la surabondance persistante de l'offre dans un marché prudent à la veille de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 11H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 43,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 95 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le cours du Brent est tombé mercredi vers 19H10 GMT à 42,43 dollars, son niveau le plus faible depuis fin août.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 60 cents à 40,54 dollars. Le prix du baril de WTI a fini mercredi sous 40 dollars pour la première fois depuis fin août (à 39,94 dollars).

Avant la réunion de l'Opep vendredi à Vienne, les cours du pétrole évoluent proches de niveaux de faiblesse atteints pendant la crise économique de 2008/2009, soulignaient les analystes de Commerzbank.

La plupart des observateurs s'attendent en effet à ce que le cartel, qui contribue largement à la déprime des cours en s'abstenant d'abaisser ses objectifs de production et en les dépassant nettement dans les faits, s'en tienne à sa stratégie actuelle, portée par l'Arabie saoudite, consistant à inonder le marché d'or noir pour contrer l'essor du pétrole de schiste américain et préserver ses parts de marché.

Même si pour les analystes de Commerzbank, la faiblesse actuelle des cours pourrait pousser les membres de l'Opep à agir d'une manière ou une autre vendredi.

En attendant, le marché était ballotté au gré de spéculations et de propos des ministres des pays membres de l'Opep à leur arrivée à Vienne.

Il semblerait que la plupart des membres de l'Opep est prête à donner son accord sur une baisse de la production (du cartel), le seul problème est qu'aucun d'eux ne parle que sa propre production mais plus celle de l'Arabie saoudite (le chef de file de l'Opep) ou d'autres états du Golfe, relevait-on chez Commerzbank.


Pour sa part, l'Iran n'est pas prêt à accepter des discussions remettant en cause son droit d'augmenter sa production de pétrole, malgré la chute actuelle des cours du brut, a déclaré jeudi le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh à son arrivée dans la capitale autrichienne.



(c) AFP

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