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Le pétrole chute sous 40 dollars à l'ouverture à New York, plombé par la Chine

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole continuaient à chuter lundi à New York, tombant nettement sous les 40 dollars le baril et évoluant toujours à leur plus bas niveau depuis 2009, plombé comme d'autres marchés mondiaux par l'écroulement des Bourses chinoises.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre perdait 1,39 dollar à 39,06 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il avait déjà momentanément évolué sous les 40 dollars lors de la précédente séance, vendredi.

Les prix pétroliers, également en forte baisse pour le Brent à Londres, continuent ainsi à évoluer à leur plus bas niveau depuis le début 2009, et peu d'analystes se risquent désormais à envisager la fin de la rechute entamée début juillet.

"L'été n'a pas été bon !", a reconnu Bart Melek, de TD Securities. Le marché pétrolier "est frappé de deux côtés. Sur le front de la demande, les Bourses s'effondrent en Asie, et on s'inquiète de voir l'économie chinoise réaliser de biens pires performances que ce que beaucoup de gens attendaient."

La Bourse de Shanghai a terminé lundi sur un plongeon de presque 8,5%, sa plus forte baisse journalière depuis huit ans, dans un marché toujours affolé par la morosité de l'économie en Chine, deuxième consommateur de pétrole après les Etats-Unis, et en dépit des efforts des autorités pour rassurer les investisseurs.

"Il est de moins en moins probable que la Chine atteigne sa cible de 7% de croissance", a noté Alastair McCaig, analyste chez IG.

En plus de ces inquiétudes, qui ont plombé lundi la plupart des Bourses mondiales, le marché pétrolier reste affecté par les craintes sur le niveau élevé de l'offre, comme l'a rappelé M. Melek.

"On est toujours préoccupés de la perspective d'un afflux de pétrole iranien, l'activité de forage s'accroît aux Etats-Unis et les raffineries vont bientôt entrer en période de maintenance", ce qui aura tendance à accroître les réserves de brut, a-t-il énuméré.

Au sujet de l'Iran, les investisseurs pétroliers s'inquiètent des conséquences d'une levée des sanctions à la suite de l'accord nucléaire conclu à la mi-juillet.

"Les attentes d'un retour rapide de l'Iran comme l'un des principaux fournisseurs de pétrole au monde ont été renforcées par la réouverture par le ministre britannique des Affaires étrangères de l'ambassade de Grande-Bretagne" à Téhéran, a rapporté M. McCaig.

(c) AFP

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