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Le pétrole grimpe mais la surabondance d'offre inquiète toujours le marché

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole grimpaient de nouveau jeudi en cours d'échanges européens, au lendemain de la dégringolade déclenchée par le gonflement des stocks de brut américains qui avait plombé un marché déjà excédentaire.
Vers 11H20 GMT (12H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,28 dollar à 50,12 dollars.

Les cours de l'or noir grimpaient légèrement jeudi, à la faveur d'un rebond technique mais la hausse des stocks de brut américains qui matérialise semaine après semaine la surabondance d'offre d'or noir dans le monde, pesait toujours sur les prix du pétrole.

Lors de la semaine achevée le 6 février, les réserves de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils, contre une hausse de 3,6 millions attendue par les experts à 417,9 millions, selon le département américain de l'Énergie (DoE).

L'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a fait une piqûre de rappel aux opérateurs de marché en leur montrant que les fondamentaux n'ont pas changé, soulignait Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.

Pour les analystes de BNP Paribas, les chiffres du DoE sont de nature à faire baisser les cours.

Même si la baisse inattendue des réserves de produits distillés, certainement lié à l'hiver froid sur la côte est des États-Unis, est plutôt positive et que les stocks de produits pétroliers ont baissé de 2,7 millions de barils par jour (mbj), la hausse des stocks de brut annule ce facteur haussier.

Le monde est inondé de pétrole, commentaient les analystes du courtier PVM. Présentement, il y a trop de pétrole sur les marchés, s'accordaient à dire les analystes de Commerzbank.

Les cours étaient déjà sous pression après les annonces de l'EIA et de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui pensent que la production américaine ne va pas diminuer aussi fortement que la baisse du nombres de puits de forages aux États-Unis le suggère, commentaient les analystes de Commerzbank.

Le nombre de puits de forage pétrolier en activité a décliné de quelque 83 unités au cours de la semaine achevée vendredi, d'après le spécialiste du forage américain Baker Hughes. Quelque 199 plates-formes ont déjà cessé leur activité en janvier, toujours selon Baker Hughes.

Le décompte hebdomadaire du nombre de puits de pétrole aux États-Unis par Baker Hughes est désormais attendu avec impatience par certains opérateurs de marchés qui voient dans ce déclin les premiers signes d'un ralentissement de l'offre américaine.

Mais d'après plusieurs analystes, même si la baisse du nombre de puits peut paraitre impressionnante, il ne faut pas oublier que ce sont les plateformes les mois efficaces qui sont fermées en premier.




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