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Face à la réalité d'une offre élevée, le pétrole retombe à New York

prix-du-petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole sont retombés près de leur plus bas niveau depuis six ans jeudi à New York, au lendemain d'un rebond éphémère qui n'a pas suffi à faire oublier le niveau de plus en plus élevé de l'offre américaine.
Le prix du baril de light sweet crude WTI) pour livraison en avril a cédé 70 cents à 43,96 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), revenant en partie sur sa hausse de 1,20 dollar de la veille.

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a perdu 1,48 dollar à 54,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Ce qui se passe aujourd'hui, c'est ce qui aurait dû se passer hier, car l'équilibre du marché encourage toujours une baisse des prix, a estimé Kyle Cooper, de IAF Advisors. Hier, déjà, il n'y avait pas vraiment d'actualité qui encourageait à la hausse, même si on a vu les prix monter, probablement à cause de la Réserve fédérale (Fed).

La Fed a publié mercredi une décision monétaire, dont les termes ont été interprétés par les marchés comme le signe que la banque centrale n'était pas pressée de normaliser sa politique en relevant ses taux.

Le dollar a, en conséquence, brièvement chuté, ce qui a bénéficié aux échanges pétroliers, libellés en monnaie américaine, mais il s'est repris jeudi et a ainsi privé le marché de l'or noir d'un soutien provisoire.

Les investisseurs se retournent désormais vers un autre élément datant de mercredi, soit l'annonce par le Département de l'Energie (DoE) d'une nouvelle hausse des réserves américaines de pétrole brut, qui représente plus du double des prévisions des analystes, et d'un nouveau record de production, à 9,4 millions de barils par jour la semaine dernière.

De plus, même si syndicats et raffineurs semblent proches de résoudre un conflit social entamé en février, les raffineries mettront au moins deux semaines à fonctionner pleinement, ce qui va encore faire monter les réserves, a noté Carl Larry, de Frost Sullivan.

Le haut niveau de l'offre, aux Etats-Unis et dans le monde, est le sujet dominant d'inquiétudes sur le marché pétrolier, car il a contribué à faire baisser de plus de moitié les prix depuis juin, et à les entraîner en début de semaine à leur plus bas niveau depuis mars 2009.




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