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Le pétrole reste pris dans son élan baissier à l'ouverture à New York

prix-du-petrole New YorkNew York: Les prix du pétrole restaient pris dans leur élan baissier mardi à l'ouverture du marché à New York, toujours écrasés par la surabondance des stocks américains et la perception que l'offre va rester bien supérieure à la demande.
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 53 cents à 44,35 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir déjà baissé de 96 cents lundi.

Plusieurs analystes semblaient considérer mardi que le marché était pris dans une spirale baissière dont ils ne se risquaient pas à voir la fin.

On reste sur une tendance à la baisse, a déclaré Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les investisseurs financiers se retirent du marché du pétrole et vont donc probablement exacerber la baisse de prix, notaient les analystes de Commerzbank.

La baisse relative du dollar depuis le début de la semaine ne suffit pas à maintenir les cours, alors que le marché ne cesse de recevoir des annonces sur la surabondance des stocks.

Hier le cabinet Genscape a indiqué qu'on verrait une nouvelle hausse des stocks au terminal de Cushing (Oklahoma, sud), et que les stocks pourraient bientôt déborder, a dit M. Flynn.

Le Département de l'Energie américain doit pour sa part publier son relevé hebdomadaire mercredi.

Les investisseurs suivent également de près les pourparlers sur le nucléaire iranien, estimant qu'un accord donduirait à la levée des sanctions économiques, et donc à une augmentation des exportations iraniennes de pétrole, à hauteur d'un million de barils par jour.

Pour M. Flynn, les marchés du pétrole, comme les autres marchés financiers, sont désormais suspendus à la conférence de presse que doit donner mercredi la présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen, qui pourrait donner des indications autant sur la santé de l'économie américaine que sur la perspective d'une hausse des taux d'intérêt, et donc sur l'évolution du dollar.

Le pétrole étant échangé en dollars, les acheteurs munis d'autres devises profitent habituellement de tout repli, mais celui constaté depuis lundi n'a pas suffi à les faire revenir avant que s'exprime Mme Yellen.

Les fonds sortent du marché pétrolier non seulement parce qu'ils en ont assez de rester dans une fourchette étroite mais parce qu'il y a de meilleurs investissements à faire dans d'autres marchés, notait pour sa part Carl Larry, chez Frost Sullivan.

De fait lundi Wall Street a fini en nette hausse (+1,29 pour le Dow Jones Industrial Average, +1,35% pour le S) alors qu'en journée les cours de la référence américaine du brut étaient tombés vers 15h00 GMT à un nouveau plus bas en six ans à 42,85 dollars le baril.

chr/jld/pb

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