Le pétrole tente de se stabiliser à New York avant les stocks aux USA
New York: Les prix du pétrole ont ouvert en légère hausse mercredi à New York, tentant de se reprendre au lendemain d'une franche baisse, dans un marché qui attendait surtout les chiffres hebdomadaires sur les stocks américains.Vers 13H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril prenait 51 cents à 48,80 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir baissé de près de deux dollars la veille.
C'est un rebond assez classique après une telle baisse, liée au renforcement du dollar, a jugé James Williams de WTRG Economics. Le principal sujet, aujourd'hui, sera les chiffres sur les réserves américaines, qui seront publiés à 10H30 locales (14H30 GMT).
Les chiffres publiés chaque semaine par le Département de l'Energie (DoE) sont particulièrement scrutés dans un contexte d'inquiétudes sur l'excès d'offre dans le monde, qui a largement contribué à faire baisser les cours de plus de moitié depuis juin.
Mercredi dernier, le DoE avait fait état pour la semaine précédente d'un bond de plus de dix millions de barils de brut aux Etats-Unis. Les réserves ont ainsi franchi pour la cinquième fois consécutive un record depuis novembre 1930.
Le rapport contenait cependant quelques éléments de soutien, dont un net ralentissement de la hausse des réserves du terminal de Cushing, dans l'Oklahoma (sud), très surveillées car elles servent de référence aux cours du WTI.Avec une hausse de 500.000 barils seulement, les chiffres sur Cushing étaient inférieurs aux attentes, car leur progression hebdomadaire dépassait le million depuis un moment, et on va donc particulièrement y prêter attention, a annoncé James Williams.
Pour l'ensemble des Etats-Unis, les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent à une nouvelle hausse des stocks de brut, de 4,6 millions de barils, mais à une baisse des réserves d'essence et de produits distillés, respectivement de 1,7 million de barils et de 2,3 millions de barils.
Néanmoins, la fédération du secteur aux Etats-Unis, l'American Petroleum Institure (API), qui donne ses propres chiffres la veille de ceux du DoE, a fait état mardi d'une baisse des stocks de brut.
Ces estimations sont peu probables, selon Ole Hansen, de Saxo Bank, mais si elles se confirment, nous aurions affaire à la première baisse hebdomadaires des réserves américaines depuis 9 semaines, a-t-il souligné.
Si le DoE confirme une baisse des stocks de brut aux États-Unis cela pourrait faire grimper les prix du pétrole, ont de leur côté conclu les analystes de Commerzbank.
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