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Le pétrole s'affaisse à l'ouverture à New York, dans un marché hésitant

prix-du-petrole New YorkNew York: Les prix du pétrole se tassaient lundi à l'ouverture à New York, le lancement d'un vaste programme de la Banque centrale européenne (BCE) encourageant l'optimisme sur la demande mais contribuant à renforcer le dollar et donc à pénaliser les échanges pétroliers.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude pour livraison en avril perdait neuf cents à 49,52 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le marché est assez calme, et il pourrait s'orienter dans le vert pendant la séance, a jugé Carl Larry, de Frost Sullivan. Après le rapport sur l'emploi américain de vendredi, qui a témoigné d'une économie très solide, on se tourne désormais vers la BCE, qui a commencé son programme de rachats d'actifs, ce qui devrait soutenir le marché.

L'institution de Francfort a annoncé avoir donné le coup d'envoi de ses rachats massifs de dette publique sur les marchés, mesure phare d'un vaste programme destiné à relancer la très faible dynamique des prix en zone euro. La BCE prévoit au total de racheter plus de 1.000 milliards d'euros d'actifs d'ici septembre 2016.

Les observateurs restaient indécis quant aux effets de ce programme sur le marché pétrolier, car, s'il est de bon augure pour la demande européenne, son principal effet est pour l'heure de renforcer le dollar face à l'euro, moins intéressant pour les investisseurs sur le marché des changes.

Or, le renchérissement du dollar pèse sur les cours du pétrole, libellés en monnaie américaine, comme l'ont noté les analystes de JBC Energy.

On va voir comment évoluent les choses, mais il faut prendre un peu de recul et se rendre compte que la demande reste forte et devrait soutenir les cours, a estimé Carl Larry.

Il faisait notamment état d'une note en ce sens de la banque Goldman Sachs, qui a mis en doute sa précédente prévision d'un baril à 40 dollars lors des prochains mois. A long terme, l'établissement reste néanmoins plutôt pessimiste pour les prix.

Les cours ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis juin, et leur baisse a été encouragée en novembre par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de s'abstenir d'abaisser son plafond de production.

Au cours du week-end, plusieurs propos jugés encourageants sont venus du cartel. Le Koweit, l'un de ses principaux membres, a ainsi estimé que le prix du baril ne baisserait pas plus et se stabiliserait autour de 50 à 60 dollars.

Surtout, Abdallah El-Badri, secrétaire général, de l'Opep, a déclaré que le marché s'équilibrerait au second semestre face à une reprise de la demande et à un déclin de l'offre chez les producteurs confrontés à des coûts élevés, en premier lieu les groupes américains spécialisés dans le pétrole de schiste, a rapporté Matt Smith, de Schneider Electric, qui s'attendait néamoins à un marché orienté en baisse.

En ce qui concerne l'offre américaine, le marché continuait à digérer une nouvelle baisse du nombre de puits de forage en activité, selon des chiffres publiés par le groupe Baker Hugues. La semaine dernière, ils ont baissé de 64 unités aux Etats-Unis.




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