New York: Le pétrole a ouvert en légère hausse mardi à New York, dans le sillage d'un bond du Brent coté à Londres et sous l'effet de nouveaux affrontements en Libye.
Vers 14h30 GMT, le baril de light sweet crude valait 49,87 dollars le baril, en hausse de 28 cents sur le New York Mercantile Exchange, alors qu'il avait terminé les échanges de lundi sur une petite baisse de 17 cents.
Il y a eu un bombardement en Libye ce matin, a déclaré James Williams, chez WTRG Economics, s'attendant à ce que cet événement pousse le marché à la hausse.
Ces derniers jours la production en Libye avait grimpé au-dessus des 400.000 barils par jour, d'après la compagnie nationale de pétrole, contribuant à une surabondance de l'offre qui pesait sur les cours.
Les tensions géopolitiques reviennent au premier plan, alors que la Libye subit de nouvelles attaques dans ses champs de pétrole, a également commenté Matt Smith chez Schneider Electric.
Autre facteur favorable au marché américain, le baril de Brent de la mer du Nord grimpait également, à 61,14 dollars, en hausse de 1,60 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Enfin Phil Flynn, chez Price Futures Group, tablait sur un ralentissement de la hausse des réserves de brut à Cushing (Oklahoma, sud), où le terminal se rapproche de ses capacités maximales.
Les chiffres sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis doivent être publiés mercredi à 15H30 GMT.
Il est temps de tourner la page sur le sentiment baissier, analysait Carl Larry chez Frost Sullian. La seule question est de savoir jusqu'où nous emmènera ce retournement avant que nous calions de nouveau, faisait-il valoir.
Pour autant, tous ces facteurs haussiers ne suffisaient pas en début d'échange à faire franchir le seuil des 50 dollars au baril de WTI.
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