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Le pétrole poursuit sa dégringolade après les commentaires de l'Opep sur la demande de brut

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole continuaient leur dégringolade mercredi en fin d'échanges européens, plombés par la révision de la demande mondiale de brut par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la hausse surprise des stocks américains.
Vers 17H20 GMT (18H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 63,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,89 dollars par rapport à la clôture de mardi. Vers 16H50 GMT, le Brent coté est tombé à 63,56 dollars le baril, son niveau le plus faible depuis le 17 juillet 2009.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 3 dollars à 60,82 dollars.

Le cours du Brent a atteint de nouveaux plus bas en cinq ans et a glissé sous les 65 dollars le baril après la révision de l'Opep sur la demande (mondiale) de pétrole l'année prochaine, commentait Kathleen Brooks de Forex.com.

Le prix du Brent est passé mercredi sous la barre des 65 dollars le baril, atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2009, après la publication du rapport mensuel de l'Opep. Dans ce rapport, le cartel de douze pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial, prévoit désormais une hausse de la demande de 1,12 million de barils par jour (mb/j) en 2015, à 92,26 mb/j, contre une croissance précédemment attendue de 1,19 mb/j.

La demande mondiale de pétrole reste gênée par les faibles perspectives économiques mondiales, elles-mêmes de mauvais augure pour la demande de pétrole brut, ce qui continue de peser sur les cours.

La dégringolade des prix a été également accélérée par une hausse surprise des stocks de brut aux États-Unis mercredi. Selon des chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE), les réserves de brut ont progressé de 1,5 million de barils lors de la semaine achevée le 5 décembre.

Ces stocks, qui avaient baissé de 3,7 millions de barils la semaine précédente, se hissent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, progressé de 5,6 millions de barils, soit bien plus que la hausse de 600.000 barils attendue par les experts.

Les stocks d'essence ont de leur côté augmenté de 8,2 millions de barils dépassant là aussi largement les prévisions des analystes (+2,2 millions de barils).

Dans un marché plombé par une offre surabondante et une demande en faible croissance, la hausse des stocks américains de brut a été mal perçue par les opérateurs. D'autant plus que les récents commentaires du ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, suggèrent que l'Arabie saoudite n'a pas de raison de réduire sa production, ce qui soulève de sérieuses questions sur la capacité du cartel à rééquilibrer le marché, expliquait à l'AFP Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.

L'Opep a décidé de conserver son plafond a 30 millions de barils par jour à sa dernière réunion (fin novembre), et l'excédent d'offre va continuer à augmenter l'année prochaine, précisait Ole Hansen, analyste chez Saxobank, interrogé par l'AFP.




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