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Le pétrole ouvre en baisse à New York avant les stocks et l'Opep

prix-du-petrole New YorkNew York: Le pétrole coté à New York, tombé mardi à son plus bas depuis 2010, poursuivait sa chute à l'ouverture mercredi alors que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) restaient divisés sur l'opportunité de réduire leur production.
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier reculait de 42 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 73,67 dollars.

Même si les investisseurs attendaient la diffusion en cours de séance du rapport hebdomadaires sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, ce sont les préparatifs de la réunion de l'Opep qui retenaient principalement leur attention.

Les cours du brut ont chuté de plus de 30% depuis le début de l'été et les membres du cartel, qui extraient en tout plus d'un tiers de l'or noir mondial, doivent décider jeudi à Vienne s'ils diminuent ou non leur production afin d'enrayer la chute des prix.

Mardi, une réunion entre quatre Etats producteurs qui exploitent à eux quatre environ 26 millions de barils par jour, soit 27% de la production mondiale, à savoir l'Arabie saoudite, le Venezuela, la Russie et le Mexique, n'a pas abouti à un accord, a rappelé Robert Yawger de Mizuho Securities USA.

Avant cette rencontre, de nombreux signaux en faveur d'une réduction de l'offre avaient été envoyés mais peut-être que le ministre saoudien du pétrole Ali al-Nouaïmi, qui a dit qu'il s'attendait à ce que +le marché finira bien par se stabiliser+, a été suffisamment persuasif pour inciter les autres acteurs à avoir une vue d'ensemble, a commenté Phil Flynn de Price Future Group. Car l'ennemi n'était pas dans la pièce, mais en dehors. C'est le pétrole de schiste principalement exploité aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.

Grâce à de nouvelles techniques d'exploitation, la production américaine est en effet passée de 5 millions de barils par jour (mbj) en 2008 à près de 8,4 mbj lors des huit premiers mois de cette année.

L'impact de cette croissance de la production se fait de manière indirecte, en réduisant de façon spectaculaire les besoins d'importations des États-Unis et en forçant leurs fournisseurs à se trouver d'autres débouchés, ce qui attise la lutte pour les parts de marché ailleurs dans le monde.

Les investisseurs devraient, selon Phil Flynn, se moquer de tout engagement à respecter les quotas déjà existants car les pays non-membres de l'Opep (dont les Etats-Unis ou la Russie) n'ont pas de quotas.

Les opérateurs attendaient par ailleurs le rapport américain sur les stocks pétroliers.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient légèrement reculé, de 100.000 barils, lors de la semaine terminée le 21 novembre. Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient également baissé, de 900.000 barils.

Par contre, les réserves d'essence auraient progressé de 1,1 million de barils, toujours selon les analystes interrogés par Dow Jones.




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