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Le pétrole recule à New York, plombé par l'abondance de l'offre

prix-du-petrole New YorkNew York: Les prix du pétrole coté à New York ont ouvert en baisse jeudi, restant pénalisés par le rebond des réserves de brut aux Etats-Unis et ne profitant que peu d'un accès de faiblesse du dollar, qui rendait l'or noir plus accessible.
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 72 cents, à 86,59 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être descendu plus tôt jusqu'à 86,59 dollars, à des plus bas depuis la mi-avril 2013.

C'est toujours la même chose actuellement: l'abondance de l'offre continue à peser sur les prix, a noté John Kilduff, de Again Capital au lendemain de la parution de chiffres hebdomadaires sur les stocks de pétrole américains.

Le Département américain de l'Energie (DoE) a fait état mercredi d'une progression bien plus importante que prévu des réserves de brut aux Etats-Unis au cours de la semaine achevée le 3 octobre, de 5 millions de barils.

Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, enregistré une hausse surprise de 400.000 barils, tout comme les stocks d'essence qui ont augmenté de 1,2 million de barils.

En outre, les importations de brut, qui ont eu tendance à fortement baisser ces derniers mois en plein boom de la production pétrolière américaine, ont augmenté cette semaine-là de près de 6%.

Dans ce contexte d'abondance de l'offre et de demande faible, à Londres comme à New York, la baisse du dollar consécutive à la parution d'un compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi ne suffisait pas à empêcher la baisse des prix.

Ces minutes de la Fed ont tempéré les espoirs des investisseurs sur une hausse des taux américains, faisant redescendre le billet vert de ses récents sommets. Un dollar moins fort rend les matières premières libellées dans la monnaie américaine moins onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises.

Côté indicateur, les opérateurs digéraient de relativement bonnes nouvelles aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial de brut, où les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement reculé début octobre. Leur moyenne sur quatre semaines est actuellement au plus bas depuis huit ans.




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