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Le pétrole recule, toujours sous le coup de fondamentaux baissiers

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole commençaient la nouvelle semaine en baisse lundi en cours d'échanges européens, toujours pénalisés par l'abondance de l'offre sur le marché et par une demande moins forte que prévu en Europe et en Chine.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 97,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 72 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 43 cents, à 91,98 dollars.

Alors que commence une nouvelle semaine, le Brent s'échange sous les 98 dollars le baril, juste au-dessus du plus bas en deux ans atteint la semaine dernière (à 96,21 dollars), signalaient les analystes de Commerzbank.

L'abondance de l'offre hors-Opep - notamment aux États-Unis - combinée avec les inquiétudes sur la demande en Europe et en Chine continuent de peser sur son prix, expliquaient-ils.

Les États-Unis ont produit en moyenne 8,6 millions de baril par jour (mbj) en août, soit leur plus haut niveau mensuel de production depuis juillet 1986, et prévoit d'atteindre 9,5 mbj en 2015 - ce qui serait un sommet depuis 1970.

Des déclarations du secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah El-Badri, sur une possible baisse de l'offre du cartel en fin d'année ont provoqué la semaine dernière un bref rebond des cours du brut.

Mais cette perspective n'aide pas à court terme. Pour retirer l'actuelle surabondance d'offre sur le marché, l'Opep devrait réduire son volume de production immédiatement, estimaient les analystes de Commerzbank.

Il n'y a actuellement pas de majorité en faveur d'une telle décision, les membres du cartel préférant défendre, voire étendre leur part de marché, pointaient-ils.

De plus, le dollar fort pèse fortement sur le sentiment du marché du pétrole, signalait Myrto Sokou, analyste du courtier Sucden.

La devise américaine évolue actuellement à des niveaux inconnus depuis 14 mois face à l'euro et depuis 6 ans face au yen. Cela rend le baril moins intéressant car plus coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises.

jb/mcj

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