Londres: Les prix du pétrole évoluaient en légère hausse mercredi en cours d'échanges européens, dans un marché attentiste avant la publication du rapport mensuel de l'Opep et des données sur les stocks pétroliers américains.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 99,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de mardi. Vers 07H30 GMT, le Brent avait chuté jusqu'à 98,80 dollars le baril, un nouveau plus bas en séance depuis le 1er mai 2013.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 21 cents, à 92,96 dollars.
Le pétrole restait fragilisé avant le rapport sur les stocks américains et le rapport mensuel de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le Brent étant tombé à de nouveaux plus bas depuis mai 2013, indiquait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Le rapport de l'Opep est attendu plus tard dans la matinée tandis que le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains devrait être publié vers 14H30 GMT par le département américain à l'Énergie (DoE).
Étant donné la situation actuelle d'offre en hausse et de prix en baisse, le cartel pourrait avoir à réduire une partie de sa production excessive qui a servi à stabiliser les prix lors des récentes interruptions d'offre - qui sont maintenant en train de disparaître, estimait M. Hansen.
Le Brent avait atteint plus de 115 dollars mi-juin, en plein éclatement de la crise irakienne et alors que la production libyenne était réduite au minimum.
Mais il a depuis dégringolé - passant même ce lundi sous la barre des 100 dollars pour la première fois depuis 14 mois - car la production libyenne se rétablit progressivement tandis que celle de l'Irak n'a pas été affectée par les combats.
Les membres de l'Opep se sont maintes fois dit satisfaits d'un baril entre 100 et 110 dollars. Leur prochaine réunion doit avoir lieu le 27 novembre à Vienne.
Pour ce qui est des stocks pétroliers américains, les analystes interrogés par l'agence Dow Jones s'attendent à un recul de 1,2 million de baril des réserves de brut, à des stocks d'essence inchangés et à une légère hausse des réserves de produits distillés (+600.000 barils). Les produits distillés comprennent notamment le gazole et le fioul de chauffage.
Une baisse des stocks de brut est généralement bien reçue par le marché, qui y voit un signe de vigueur de la demande énergétique aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
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