Logo

Le pétrole se maintient en baisse, toujours gêné par le dollar fort

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole restaient orientés à la baisse jeudi en fin d'échanges européens, toujours pénalisés par le renforcement du dollar, malgré des tensions géopolitiques persistantes.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 105,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mercredi. Vers 09H10 GMT, le Brent est même tombé à son plus bas niveau en deux semaines, à 105,50 dollars.

Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 95 cents, à 99,32 dollars. Vers 08H30 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 99,09 dollars, son niveau le plus faible depuis mi-juillet.

Les cours du brut continuaient sur leur tendance baissière jeudi, tombant à des plus bas depuis deux semaines, au lendemain d'une nette chute attribuable au renforcement du dollar.

La monnaie américaine a atteint mercredi son plus haut niveau depuis mi-novembre face à l'euro, dopée par de très bonnes données économiques américaines alimentant les spéculations d'une remontée anticipée des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Or un dollar plus fort rend l'achat de matières premières libellées dans la devise américaine plus coûteux pour les investisseurs munis d'autres monnaies.

De plus, l'abondance d'offre physique pèse sur les prix du pétrole, signalaient les économistes de Commerzbank.

Sous l'effet du redressement de la production pétrolière libyenne, l'offre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a augmenté en juillet, notait ainsi Chloe Bradley, analyste du cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco.

Bien que les exportations libyennes se sont améliorées récemment, la violence n'a pas diminué, ce qui alimente des peurs constantes d'interruption de l'offre, tempérait toutefois Mme Bradley.

La Libye a réussi à redresser sa production pétrolière depuis début juillet, grâce au déblocage des installations auparavant contrôlées par les rebelles autonomistes de l'Est, mais la situation sécuritaire ne cesse d'empirer à Benghazi et dans la capitale Tripoli.

La faiblesse des prix du pétrole restait toutefois déroutante, puisque les sanctions contre la Russie, de meilleurs données économiques américaines et chinoises, la situation sécuritaire tendue en Libye et la chute des stocks américains devraient signifier des prix en hausse, s'étonnaient les analystes de Commerzbank.

Mais, si les stocks américains de brut ont chuté la semaine dernière (-3,7 millions de barils), les réserves d'essence ont elles progressé (+400.000 barils), signe d'une relative faiblesse de la demande en essence aux États-Unis alors même qu'on est censé être au pic de la saison des déplacements en voiture, signalait Robert Yawger, analyste de Mizuho Securities USA.




center>Tweeter



Commenter Le pétrole se maintient en baisse, toujours gêné par le dollar fort

graphcomment>


Communauté prix du baril

graphcomment-widget>



©Prix du Baril - Le portail d'information des cours du pétrole et du prix des carburants.