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Pétrole: le brut hésite, le marché scrute l'Ukraine et la Libye

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16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,14 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de vendredi.


Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août gagnait 96 cents, à 104,09 USD.


Dans un contexte géopolitique extrêmement tendu, le WTI rebondissait lundi, tandis que le Brent tentait de se stabiliser au-dessus de 107 USD le baril.


Les opérateurs du marché pétrolier craignaient notamment que de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne ne dérèglent l'approvisionnement du marché européen de l'énergie -- dont environ 30% des importations de gaz et de pétrole proviennent de Russie.


D'ailleurs, les nouvelles sanctions introduites par les États-Unis contre les géants russes de l'énergie Rosneft et Novatek pourraient entraver leurs nouveaux projets de production, a estimé lundi Moody's.


Le Canada a annoncé lundi qu'il prendra de nouvelles sanctions contre des intérêts russes en coordination avec les États-Unis et les pays européens à la suite du crash de l'avion malaisien dans l'est de l'Ukraine.


Dimanche, Paris, Londres et Berlin ont menacé Moscou de nouvelles sanctions si le président Vladimir Poutine n'obtenait pas des rebelles prorusses de l'Est ukrainien un accès libre et total au site du crash.


Les opérateurs du marché pétrolier restaient par ailleurs attentifs à l'évolution de la situation en Libye, où plus de 47 personnes ont été tuées en une semaine de combats entre milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli.


Ces combats pourraient entraver le rétablissement du secteur pétrolier du pays, qui avait été fortement perturbé pendant près d'un an par divers mouvements de protestation, notamment de la part des rebelles autonomistes de l'Est.


Les autorités libyennes et ces rebelles avaient annoncé début juillet la fin de la crise pétrolière dans le pays, ce qui avait permis à la production pétrolière libyenne de se hisser au-dessus des 500'000 barils par jour, contre 200'000 barils par jour auparavant.



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