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Le pétrole hésite après la hausse surprise des stocks de brut américains

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole divergeaient mercredi en fin d'échanges européens, dans un marché digérant le rapport hebdomadaire sur les stocks américains de brut et surveillant toujours attentivement l'évolution de la situation en Irak.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 113,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 90 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 11 cents, à 106,14 dollars.

Le marché digérait mercredi une hausse inattendue des stocks américains de brut la semaine dernière : selon le département américain à l'Énergie (DoE), ils ont augmenté de 1,7 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 1,2 million de barils.

A 388,1 millions de barils, ces stocks se maintiennent proches de leur sommet atteint fin avril à 399,4 millions de barils (sur la base de données mensuelles du DoE).

Une hausse des stocks est généralement mal reçue par les investisseurs, qui y voient un mauvais signe pour la demande énergétique des États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.

De leur côté, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont avancé de 1,2 million de barils alors que les analystes misaient sur une progression moindre, de 800.000 barils.

Par contre, les stocks d'essence ont enregistré une hausse de 700.000 barils, soit moins que la hausse de 1,2 million de barils prévue par les analystes.

Enfin, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) ont poursuivi leur rebond cette semaine, affichant une hausse de 400.000 barils.

Après avoir initialement chuté suite à la publication du rapport du DoE, le WTI tentait de se reprendre mercredi en fin d'échanges européens, soutenu par une décision des autorités américaines sur les exportations de pétrole.

Selon le Wall Street Journal, le département américain du Commerce va autoriser deux sociétés texanes à exporter du pétrole très léger connu sous le nom de condensat.

L'interdiction d'exporter du pétrole brut à partir des États-Unis - contournée seulement au compte-goutte et dans certains cas précis, par exemple vers le Canada - reste toutefois en vigueur. Mais les investisseurs y voient un premier pas vers une levée de cet embargo au moment où la production américaine de brut atteint des sommets.

De son côté, le Brent approfondissait son recul alors qu'il n'y a toujours pas eu d'importante perturbation de l'offre de brut en Irak, deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), indiquait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.

Des insurgés sunnites menés par les jihadistes ultra-radicaux de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante dans le nord et l'ouest de l'Irak, s'emparant de vastes pans de territoires et de villes importantes.

Mais cette offensive a pour l'instant épargné le sud du pays, où est située la grande majorité des champs pétroliers et oléoducs par lesquels est exporté le brut du pays.




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