New York: Les stocks de pétrole brut ont bondi bien plus que prévu la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi.Les réserves de brut ont augmenté de 10 millions de barils, à 394,1 millions, lors de la semaine achevée le 11 avril, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une hausse beaucoup plus modeste de 1,5 million de barils.
Ces stocks, qui étaient déjà montés de 4 millions de barils la semaine précédente, grimpent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 1,7% par rapport à la même période l'an dernier.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, diminué de 1,3 million de barils, à 111,9 millions de barils, alors que les analystes pariaient sur un recul moins prononcé de 100'000 barils.
Elles sont en baisse de 2,8% par rapport à l'an dernier à la même époque et passent en-dessous de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté diminué de 200'000 barils, à 210,3 millions, soit moins que la baisse de 1,4 million de barils escomptée par les spécialistes.
Ils reculent de 5,2% par rapport à leur niveau de l'an dernier et descendent près de la limite inférieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au WTI et avaient beaucoup reculé au cours des précédentes semaines, ont diminué de 800.000 barils, à 26,8 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 14,5 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 11 avril, les États-Unis ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 1,7% de moins qu'à la même période en 2013.
La demande de produits distillés a baissé de 1,4% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a progressé de 4,6%.
Les raffineries américaines, qui s'approchent de la fin de la saison de maintenance aux Etats-Unis, ont accéléré la cadence, utilisant 88,8% de leurs capacités, contre 87,5% la semaine précédente.
Selon le document, les États-Unis ont aussi produit quelque 8,301 millions de barils par jour la semaine dernière, un niveau record depuis avril 1988, lorsque 8,306 millions de barils par jour avaient été extraits.
Vers 15H00 GMT/17h00 HEC, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai gagnait 43 cents à 104,18 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).