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Le pétrole hésite, le marché s'inquiète pour la Chine et la Crimée

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole hésitaient lundi en cours d'échanges européens, partagés entre un mauvais indicateur économique en Chine et les risques d'aggravation de la crise en Crimée.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 106,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grapillait 18 cents, à 99,64 dollars.

Le Brent reculait (lundi matin), la faiblesse de l'indice PMI en Chine continuant d'inquiéter les opérateurs, qui craignent un ralentissement de la demande dans la deuxième économie mondiale au cours des prochains mois, expliquait Joe Conlan, analyste au cabinet Inenco.

En effet, la production manufacturière en Chine a de nouveau reculé en mars, enregistrant sa plus forte contraction depuis huit mois, selon un indicateur provisoire publié lundi par la banque HSBC.

L'indice PMI des directeurs d'achat calculé par HSBC a atteint 48,1 en mars, après 48,5 en février. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.

Les opérateurs du marché pétrolier regardent avec attention l'évolution de l'économie en Chine, cette dernière étant le deuxième consommateur mondial de brut.

Toutefois, les prix du pétrole continuaient d'être soutenus par la situation en Crimée, qui pourrait s'aggraver, jugeait Joe Conlan.

Les dirigeants du G7 se réunissent lundi soir à La Haye à l'initiative du président américain Barack Obama en marge d'un sommet sur la sécurité nucléaire alors que les forces russes ont pris à l'aube une nouvelle base ukrainienne sur la péninsule de Crimée.

Les troupes russes continuent de s'amasser dans la péninsule et Kiev craint maintenant qu'il y ait assez de troupes pour prendre l'est de l'Ukraine, signale l'analyste d'Inenco.

Pour les économistes de Commerzbank, si l'Occident devait prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, cela pourrait théoriquement diminuer les exportations russes de pétrole et justifier une certaine prime sur les prix du brut.

La Russie, l'un des plus gros producteurs mondiaux d'hydrocarbures, fournit environ 30% des importations de gaz et de pétrole de l'Union européenne.



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