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Le pétrole baisse sur fond d'espoirs d'apaisement en Ukraine

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole effaçaient mardi en cours d'échanges européens une partie des gains engrangés la veille du fait d'inquiétudes sur les répercussions sur le marché de l'énergie de la montée des tensions entre l'Ukraine et la Russie, grand fournisseur mondial de pétrole et de gaz.
Vers 11H20 GMT (12H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,95 dollar par rapport à la clôture de lundi. Le Brent avait atteint lundi 112,39 dollars, son niveau le plus élevé en séance depuis le 30 décembre dernier.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,57 dollar, à 103,55 dollars. Lundi, le WTI avait atteint 105,22 dollars, son niveau le plus élevé en séance depuis le 20 septembre dernier.

Mardi, les cours du pétrole effacent l'essentiel des gains qui avaient porté les prix du Brent et du WTI à des plus hauts en plusieurs mois lundi, observaient les analystes de Commerzbank.

Les cours avaient bondi lundi alors que les investisseurs craignent l'impact financier d'une intervention militaire russe en Ukraine et des représailles économiques des Occidentaux.

Mais les tensions semblaient se diriger vers un certain apaisement mardi. En effet, le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi aux troupes russes qui effectuaient des exercices militaires inopinés depuis mercredi de rentrer dans leurs bases.

Ceci a été interprété par les marchés comme un signe d'apaisement des tensions car les mouvements de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine avaient marqué le début de l'escalade, expliquait-on chez Commerzbank.

En outre, les craintes de diminution de la quantité de pétrole et de gaz acheminée vers l'Union européenne (UE) depuis la Russie semblaient exagérées. Des sanctions envers les activités pétrolière et gazière russes sont peu probables du fait de la dépendance considérable de l'Europe au pétrole et au gaz russes, poursuivaient les experts de Commerzbank.

De plus, après un hiver relativement doux dans une grande partie de l'Europe, les stocks énergétiques sont abondants et les météorologues prévoient un printemps chaud ce qui devrait limiter la demande, notaient les analystes.



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