Londres: Les prix du pétrole baissaient un peu vendredi en fin d'échanges européens, mais restaient dans l'ensemble tiraillés entre de mauvais chiffres pour l'économie américaine et la perspective d'une amélioration de la demande mondiale.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 108,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 14 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars perdait 37 cents à 99,98 dollars.
Les cours du pétrole continuent de faire du sur-place (...) alors que le froid qui balaye l'est des États-Unis, fournit un plancher à la demande, malgré des indicateurs macroéconomiques décevants aux États-Unis, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les investisseurs digéraient en effet vendredi la chute surprise de la production industrielle aux États-Unis en janvier et le fait que le moral des ménages américains est resté stable en février.
Dans l'ensemble et comme la veille, les cours du pétrole étaient sans grande direction vendredi, les investisseurs hésitant à prendre des positions avant un weekend de trois jours aux États-Unis, lundi y étant férié.
De récents indicateurs décevants aux États-Unis ont alimenté des inquiétudes sur la vigueur de la reprise de la première économie mondiale, également plus grosse consommatrice de pétrole au monde.
De plus, les réserves américaines de brut restent élevées, comme l'a montré mercredi le rapport hebdomadaire du département américaine de l'Énergie (DoE).
La baisse des cours restait tout de même toujours limitée par un regain d'optimisme sur la demande mondiale d'or noir, alimenté par la publication jeudi du dernier rapport de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE).
Après l'Agence américaine à l'Énergie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'organisation basée à Paris a révisé à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année.
L'AIE a aussi mis en avant le fait que les stocks commerciaux des pays développés étaient au plus bas depuis six ans fin 2013, et ont affiché lors du quatrième trimestre leur plus forte baisse depuis 1999.
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