Londres: Les prix du pétrole progressaient un peu jeudi en cours d'échanges européens, à la faveur de la vague de froid qui sévit aux États-Unis et qui dope la consommation de produits pétroliers distillés.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 106,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 35 cents, à 97,73 dollars.
Les prix du WTI continuent de soutenir le Brent, alors que les conditions polaires se maintiennent aux États-Unis, soutenant la demande de produits distillés pour le chauffage, expliquait Lucy Sidebotham, analyste pour Inenco.
Selon le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur les stocks pétroliers publié mercredi, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont reculé de 2,4 millions de barils lors de la semaine dernière.
Cette baisse survient alors que les États-Unis connaissent des vagues de froid successives depuis le début de l'année, occasionnant un bond de la demande en fioul de chauffage.
Il semble que le temps froid au États-Unis soutient les prix sur le marché pétrolier, contrebalançant quelques inquiétudes sur un ralentissement de la demande mondiale de pétrole, en déduisait Myrto Sokou, analyste chez le courtier Sucden.
En début de semaine, les prix du brut avaient en effet souffert de ces inquiétudes après des indicateurs économiques décevants aux États-Unis et en Chine, respectivement premier et deuxième consommateur mondial d'or noir.
Par ailleurs, il semble que les investisseurs restent prudents avant les données clés sur les demandes hebdomadaires d'allocations chômage (aux États-Unis), qui donneront le ton pour la session de jeudi, ajoutait Mme Sokou.
Ces chiffres pourraient donner aux opérateurs quelques indices sur l'évolution du marché de l'emploi de la première économie mondiale, juste avant la publication vendredi du très suivi rapport sur l'emploi et le chômage.
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