New York: Les cours du pétrole ont ouvert en très légère hausse mercredi à New York, les investisseurs misant sur une baisse des réserves pétrolières aux Etats-Unis, de bon augure pour la demande du géant américain.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février grappillait 2 cents, à 93,69 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex).
Le marché tentait de poursuivre son léger rebond entamé la veille, après cinq séances consécutives de baisse, peu avant la diffusion des chiffres hebdomadaires des stocks d'or noir aux Etats-Unis par le département de l'Energie américain (DoE).
Bien que prudent, le marché s'attend à une baisse très marquée de ces stocks, ce qui crée les conditions d'un petit mouvement à la hausse des prix ce matin, a observé Bob Yawger, de Mizuho Securities.
La fédération professionnelle américaine API, qui publie traditionnellement ses propres statistiques à la veille des données officielles, évoque une chute des stocks de 7,3 millions de barils, au cours de la semaine achevée le 3 janvier, mais un bond de plus de 5 millions de barils pour les produits distillés et l'essence.
Selon les experts interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut devraient montrer une baisse plus limitée de 600.000 barils, après une chute de 7 millions de barils la semaine précédente.
Les analystes misent en revanche sur une hausse de 2 millions de barils pour les réserves d'essence et de 1,5 million de barils pour les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).
Un repli des réserves de brut est généralement interprété par le marché comme un signe de vigueur de la demande du premier consommateur de brut au monde.
L'humeur acheteuse des opérateurs était aussi favorisée, dans une certaine mesure, par l'escalade des violences en Irak, entre les troupes gouvernementales et des jihadistes à l'ouest de Bagdad, qui accentuait les craintes sur l'approvisionnement en pétrole dans la région.
Avec 3,1 millions de barils par jour en novembre, l'Irak est actuellement le deuxième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) après l'Arabie saoudite.
Les investisseurs accueillaient aussi d'un bon oeil les bons chiffres des créations d'emploi dans le secteur privé américain publiés dans la matinée, avant le rapport mensuel très attendu sur l'emploi et le chômage des Etats-Unis vendredi.
C'est un chiffre positif. Les gens repartent au travail dans le pays, ce qui laisse penser qu'ils auront plus d'argent à dépenser dans l'économie américaine, et dans l'énergie notamment, a souligné M. Yawger.
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