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Le brent monte un peu mais peine toujours à accrocher une direction ferme

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole rebondissaient légèrement mardi en fin d'échanges européens, poursuivant un parcours en dents de scie en ce début 2014, ballottés au gré d'informations et spéculations sur l'offre mondiale de brut.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 107,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 92 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 73 cents, à 94,16 dollars, après être tombé à 93,35 dollars, son niveau le plus faible en cinq semaines.

Les cours continuent d'être pris entre les incertitudes sur l'offre libyenne et la vague de froid qui affecte la production aux États-Unis, commentait Lucy Sidebotham, analyste chez Inenco.

Malgré la récente reprise de la production pétrolière avec 60.000 barils par jour dans le champ al-Charara (sud, 330.000 barils par jour), suspendue depuis le 28 octobre à cause d'un sit-in de la population locale, la situation en Libye reste compliquée.

En effet, la marine libyenne a empêché dimanche deux navires pétroliers d'entrer dans le port d'al-Sedra (est), bloqué depuis plusieurs mois par des gardes en conflit avec le gouvernement, a annoncé lundi la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).

Des gardes des installations pétrolières bloquent depuis juillet les principaux terminaux pétroliers de l'Est libyen pour réclamer l'autonomie de cette région.

Les mouvements de protestations ont fait chuter la production de brut à 250.000 barils par jour contre 1,5 million de barils par jour en temps normal.

Ainsi, tant que la situation en Libye n'est pas clarifiée, les investisseurs restent réticents à prendre des positions.

En outre, les investisseurs continuaient de surveiller l'évolution de la vague de froid frappant les États-Unis.

Les prévisions de conditions météorologiques plus froides aux États-Unis pourraient gêner la production en interrompant des opérations (d'extraction) mais le froid devrait aussi faire baisser la demande, annulant ainsi tout effet sur les prix, estimait Mme Sidebotham.

Cette vague de froid venue du Pôle Nord, inédite depuis 20 ans, accompagnée de neige et de pluies verglaçantes, a fait une dizaine de morts en moins d'une semaine. Le froid s'étend depuis le nord des États-Unis et du Canada voisin jusqu'au Midwest et menace des régions plus au sud traditionnellement épargnées comme le Tennessee et l'Alabama.

La demande américaine est un facteur majeur d'influence pour les cours du pétrole, les États-Unis étant le premier consommateur mondial d'or noir.

En outre, les cours peinaient à accentuer leur rebond mardi du fait d'un léger renforcement du dollar, après la publication d'une réduction en novembre du déficit commercial, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Le renforcement du billet vert rend plus onéreux les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.



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