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Le pétrole baisse un peu dans un marché sans grands volumes d'échanges

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole reculaient légèrement lundi en fin d'échanges européens, reprenant leur souffle après avoir fortement progressé en fin de semaine dernière, mais le marché restait inquiet sur l'offre.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 111,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, perdait 40 cents, à 98,92 dollars.

Avec les fêtes de Noël, la semaine (d'échanges) va être courte et fonctionner au ralenti, prévenait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

Les cours de l'or noir en profitaient ainsi pour reprendre leur souffle après avoir nettement grimpé en fin de semaine dernière du fait d'un regain d'optimisme sur la vigueur de la reprise de l'économie américaine.

En effet, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre a été révisée vendredi en nette hausse, à 4,1% contre une précédente estimation de 3,6%, des chiffres de nature à alimenter les espoirs de reprise de la demande énergétique du plus gros consommateur de pétrole au monde.

Vendredi, le cours du baril de WTI était ainsi monté à 99,40 dollars, son niveau le plus élevé en deux mois.

De plus, l'annonce la semaine dernière du début prochain d'une diminution des rachats d'actifs de la Réserve fédérale américaine (Fed) a mis fin à des mois de spéculations.

Ainsi, on peut espérer un retour à une situation plus normale, où les perspectives de l'offre et de la demande vont faire bouger les marchés, et non les interventions de la Fed, notait M. Jakob.

D'ailleurs, les investisseurs étaient attentifs lundi à la situation au Soudan du Sud, où des conflits internes pourraient retirer 250.000 de barils par jour de l'offre mondiale, prévenait Gary Hornby, analyste chez Inenco.

Les rebelles au Soudan du Sud menacent les champs pétroliers essentiels à l'économie du pays, au risque de provoquer une intervention militaire du Soudan voisin, très dépendant des recettes de l'or noir.

Les flux de pétrole sud-soudanais dans les oléoducs du Soudan ne sont toutefois pas affectés par les combats au Soudan du Sud, a affirmé dimanche l'ambassadeur sud-soudanais à Khartoum.

Mais le risque de l'éclatement d'un conflit ethnique (au Soudan du Sud) reste une nette possibilité, qui entraînerait les pays voisins dans le conflit et nuirait à l'offre de pétrole, prévenait M. Hornby.

D'ailleurs, l'armée sud-soudanaise préparait lundi une offensive contre les forces rebelles de l'ancien vice-président Riek Machar, le pays glissant toujours plus vers la guerre civile en dépit d'intenses efforts diplomatiques internationaux.

En Libye, le ministre du Pétrole, Abdelbari al-Aroussi, a évoqué de nouveau samedi un possible recours à la force pour lever le blocage des terminaux pétroliers dans l'est du pays, imposé depuis cinq mois par des gardes autonomistes.

Ces gardes bloquent depuis fin juillet les principaux terminaux pétroliers du pays. Cette crise a provoqué la chute de la production libyenne à 250.000 barils par jour, contre près de 1,5 million de barils par jour en temps normal.



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