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Le brut cherche une direction, inquiétudes persistantes sur l'offre

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole cherchaient une direction mardi en cours d'échanges européens, reprenant un leur souffle à New York mais restant soutenus à Londres par des inquiétudes persistantes sur l'offre de brut.

Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 106,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 24 cents à 94,90 dollars.

Les cours du Brent continuent d'évoluer au-dessus de 106 dollars le baril, consolidant les gains engrangés lors des deux séances précédentes, et continuaient d'être aidés par des inquiétudes sur l'offre de brut, relevaient les analystes de Commerzbank.

En effet, les cours de l'or noir sont soutenus depuis plusieurs jours par l'absence d'accord entre l'Iran et six grandes puissances mondiales (États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), après trois jours de négociations intenses autour du week-end dernier à Genève, sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné d'avoir des visées militaires. Un nouveau rendez-vous a été fixé pour le 20 novembre.

Il est évident que les espoirs (préalables) des opérateurs de voir l'offre iranienne de brut faire rapidement son retour sur le marché étaient prématuré, expliquait-on chez Commerzbank. L'échec de ces discussions a ainsi alimenté des craintes sur l'offre mondiale de pétrole.

En outre, la Libye continue de fournir bien peu de raison d'être optimiste sur le fait que la production de pétrole du pays pourrait revenir à la normale dans un futur proche, relevaient les experts de Commerzbank.

Des partisans d'un système fédéral en Libye bloquent des sites pétroliers et gaziers dans le pays. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement est en conflit ouvert avec ce groupe qu'il accuse de chercher à détourner le pétrole brut.

Les mouvements de protestation ont provoqué une chute de la production de pétrole à 250'000 barils par jour (b/j) contre près de 1,5 million b/j avant le déclenchement de la crise fin juillet, selon la Compagnie nationale de pétrole (NOC).

afp/rp



(AWP / 12.11.2013 12h30)


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