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Recul sur des prises de bénéfices, dans un marché attentiste

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole reculaient lundi en cours d'échanges européens, sous l'effet de quelques prises de bénéfices dans un marché qui attend du nouveau quant à une éventuelle frappe militaire des États-Unis contre le régime de Damas.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 115,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 70 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 45 cents, à 110,08 dollars.

Le prix du Brent reculait lundi "après avoir grimpé de plus de 2% (vendredi) sur fond d'inquiétude qu'une frappe militaire américaine contre la Syrie ne perturbe les exportations pétrolières du Moyen-Orient, à un moment où les approvisionnements en provenance de la Libye sont déjà très bas", expliquaient les experts du courtier Marex Spectron.

Le WTI souffrait également de prises de bénéfices dans les échanges électroniques lundi, la référence américaine ayant clôturé vendredi à son plus haut en deux ans.

Selon les analystes de Commerzbank, deux autres éléments pesaient également sur les prix du brut: "la publication vendredi de données sur l'emploi américain moins bonnes que prévu" et "les chiffres sur les importations chinoises publiées ce weekend, qui montrent que la Chine a importé considérablement moins de pétrole brut en août que le mois précédent".

Les importations chinoises de brut ont en effet reculé de 18% en août par rapport à juillet, un repli en partie attribuable au fait que juillet était un mois record (à 6,15 millions de barils importés par jour).

Toutefois, "étant donné les risques géopolitiques, le potentiel à la baisse des prix du pétrole est limité", poursuivait-on chez Commerzbank.

Lundi, le président américain Barack Obama compte en effet essayer de convaincre le Congrès et l'opinion publique sceptiques face au recours à la force en Syrie, où le président Bachar al-Assad a assuré n'être pour rien dans l'attaque chimique du 21 août.

La Syrie est un tout petit producteur de pétrole mais les marchés craignent qu'une intervention militaire ne déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, qui représente 35% des exportations pétrolières mondiales.

afp/jq



(AWP / 09.09.2013 12h30)

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