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Le brut grimpe encore à New York, attisé par les craintes sur la Syrie

prix-du-petrole New York New York : Les prix du pétrole new-yorkais poursuivaient leur ascension à l'ouverture mercredi, évoluant à leur plus haut niveau en 18 mois, les investisseurs redoutant qu'une éventuelle intervention militaire internationale contre la Syrie ait des répercussions sur l'ensemble du Moyen-Orient.

Après avoir bondi de plus de trois dollars mardi, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre grimpait mercredi vers 13H15 GMT de 69 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'échanger à 109,70 USD.

Plusieurs pays occidentaux semblaient mercredi sur le point de lancer une frappe contre le régime syrien, accusé d'une attaque meurtrière aux armes chimiques la semaine dernière.

Le Royaume-Uni a notamment indiqué qu'il allait présenter une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU autorisant toutes les mesures nécessaires (...) pour protéger les civils contre les armes chimiques quand les alliés russe et iranien de Damas mettaient en garde contre une déstabilisation de l'ensemble de la région.

La Syrie est un petit producteur de pétrole qui n'extrait plus que quelques dizaines de milliers de barils par jour. Mais le marché tente de prendre en compte la possibilité que le conflit ne déborde au-delà des frontières du pays, et notamment que l'acheminement du pétrole devienne une cible, a remarqué Bart Melek de TD Securities.

Les investisseurs surveillent particulièrement la réaction de l'Iran, principal allié régional du président syrien Bachar al-Assad.

Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a en effet prévenu mercredi qu'une intervention militaire contre la Syrie serait un désastre pour la région et qu'on ne pouvait pas prédire l'avenir en cas de frappe contre le régime de Damas.

Les investisseurs se préparaient par ailleurs à la publication des chiffres hebdomadaires des réserves de pétrole aux États-Unis, établis par le département américain de l'Énergie (DoE).

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves américaines de brut devraient avoir reculé de 300'000 barils, celles d'essence de 1,1 mio de barils, tandis que les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) devraient s'être étoffées de 600'000 barils.

La fédération professionnelle API, qui publie ses propres chiffres, a toutefois créé la surprise mardi soir en faisant état d'une hausse des stocks de brut de 2,5 mio de baril.

afp/al



(AWP / 28.08.2013 15h59)


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