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Le brut baisse, gêné par la reprise de la production libyenne

prix-du-petrole Londres Londres : Les cours du pétrole restaient en baisse lundi en fin d'échanges européens, fragilisés par la reprise de la production de brut en Libye et toujours affectés par l'évolution mitigée du marché de l'emploi en juillet aux États-Unis.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,78 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 17 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 9 cents, à 106,86 USD.

Les prix du brut ont été plutôt en baisse (lundi) malgré des données meilleures qu'attendu en zone euro, remarquait Michael Hewson, chez CMC Markets.

Deux indicateurs meilleurs que prévu en zone euro auraient en effet pu rassurer les investisseurs sur la demande européenne: l'indice d'activité PMI composite s'est établi à 50,5 points en juillet, à son plus haut niveau en près de deux ans, et les ventes de détail ont reculé moins qu'attendu, de 0,5% en juin.

Mais la réouverture d'un terminal (pétrolier) libyen a pesé sur les prix du Brent, expliquait M. Hewson.

Le ministre libyen du Pétrole, Abdelbari al-Aroussi, a annoncé lundi la reprise de la production dans les différents sites d'exploitation de l'ouest du pays, qui avaient été fermés en raison d'un mouvement de contestation.

La production libyenne, qui était tombée à 330'000 barils par jour fin juillet, s'est ainsi redressée à 700'000 barils par jour (b/j) et devrait augmenter de 100'000 b:j dans les prochains jours - encore loin des 1,6 million de barils par jour pompés avant le conflit il a près de deux ans.

Par ailleurs, le marché peinait toujours à digérer le rapport mitigé sur l'emploi et le chômage aux États-Unis publié vendredi.

Outre une révision à la baisse des embauches pour les mois de mai et de juin, les États-Unis ont affiché un rythme de créations d'emplois inférieur aux attentes dans le pays en juillet, avec 162'000 embauches nettes seulement contre 175'000 prévues.

De plus, le nombre d'heures de travail par semaine et le salaire à l'heure ont chuté, ce qui indique un ralentissement des rémunérations et exclut potentiellement une augmentation de la demande de pétrole, détaillait-on chez Commerzbank.

Très attentivement suivie par les analystes, l'évolution de la demande de brut des États-Unis influence grandement les prix du pétrole puisque la première économie mondiale absorbe un cinquième de la production mondiale d'or noir.

afp/jh



(AWP / 05.08.2013 18h39)


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