Londres : Les prix du pétrole montaient légèrement lundi en cours d'échanges européens, dans un marché optant pour la prudence avant la publication cette semaine d'indicateurs américains majeurs et une réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,73 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 28 cents, à 104,98 USD.
Cette semaine, l'attention (des investisseurs) va se tourner vers la réunion de politique monétaire de la Fed, qui s'achève mercredi et le marché devrait en attendant être très volatil, prévenait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.
Les investisseurs guettaient en effet tout signal de la banque centrale américaine sur les perspectives d'évolution de sa politique monétaire, et surtout sur le calendrier d'un éventuel début des diminutions de rachats d'actifs de l'institution.
La Fed injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain afin de stimuler la reprise de la première économie mondiale.
Les investisseurs attendaient également mercredi les chiffres du produit intérieur brut (PIB) américain pour le deuxième trimestre et vendredi le rapport officiel mensuel sur l'emploi et le chômage aux États-Unis, en quête d'indices sur la vigueur de la reprise américaine et les perspectives de la demande du plus gros pays consommateur d'or noir au monde.
Les prix du brut, qui avaient auparavant grimpé de dix dollars en un mois, ont observé une pause la semaine dernière du fait notamment d'un regain d'inquiétude sur la demande chinoise de brut après l'annonce d'un ralentissement de la croissance de la Chine, deuxième économie mondiale.
Mais les inquiétudes pour la situation géopolitique au Moyen-Orient, notamment en Tunisie, Égypte et Syrie, limitaient le repli des cours.
De plus, les exportations de pétrole brut depuis le nord irakien ont été brièvement interrompues dimanche à la suite de l'explosion d'une bombe sur le principal oléoduc reliant la région à la Turquie.
afp/al