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Le brut grimpe à New-York mais se stabilise à Londres

prix-du-petrole Londres Londres : Les cours du pétrole divergeaient jeudi en fin d'échanges européens, le pétrole coté à New-York étant dopé par l'optimiste des investisseurs sur la demande américaine de brut tandis que le Brent se stabilisait.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août grimpait de 1,35 dollar, à 107,85 dollars. Le WTI a marqué un plus haut en séance depuis le 23 mars 2012, à 108,04 dollars.

Le prix du pétrole américain est monté jusqu'à un sommet depuis mars 2012, les investisseurs achetant cette matière première sur la base des signes d'amélioration de l'économie américaine, résumait Chris Beauchamp, analyste chez IG.

Plusieurs éléments invitaient en effet les opérateurs à être optimistes sur la demande de pétrole des États-Unis, le premier consommateur mondial de cette source d'énergie.

Tout d'abord, les stocks américains de pétrole ont chuté de près de 27 millions de barils en trois semaines, selon les chiffres publiés mercredi par le département américain à l'Énergie (DoE).

Ensuite, plusieurs indicateurs américains communiqués jeudi ont montré que la première économie mondiale poursuivait son embellie.

Les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont ainsi reculé davantage que prévu par les analystes pour la semaine close le 13 juillet, selon des chiffres délivrés par le département du Travail.

Et l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des États-Unis) s'est nettement accélérée en juillet pour le deuxième mois consécutif, selon l'indice de l'antenne locale de la banque centrale américaine (Fed).

Les investisseurs faisaient ainsi peu de cas des autres données plus mitigées publiées mercredi et jeudi, telles que la hausse surprise des stocks d'essence (très surveillés en pleine saison des déplacements automobiles) ou le fait que l'indice composite des indicateurs américains soit resté inchangé en juin.

Du coup, l'écart entre le Brent et le WTI s'est réduit à moins de 1 dollar mercredi, les investisseurs continuant à revoir à la hausse leur estimation de la demande (de brut) en Amérique du Nord, notait Fawad Razaqzada, chez GFT Markets.

Historiquement, le Brent évoluait la plupart du temps au dessous de la référence américaine. Mais depuis mi-août 2010, le prix du Brent a toujours été supérieur à celui du WTI, l'écart entre les deux atteignant même un maximum de près de 28 dollars en octobre 2011.

Selon les analystes de Capital Economics, cette décote est due à des afflux massifs de WTI qui provoquent une congestion au site de stockage de Cushing, dans l'Oklahoma (centre sud des États-Unis).

La situation est en train de se débloquer, ce qui explique le resserrement de l'écart entre les deux références du brut.

Les réserves de brut à Cushing ont ainsi reculé de 900.000 barils la semaine dernière, après avoir baissé de 2,7 millions la semaine précédente, selon les chiffres du DoE.

afp/rp



(AWP / 18.07.2013 18h40)


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