Londres : Les prix du pétrole hésitaient mercredi en cours d'échanges européens, oscillant entre pertes et gains depuis l'ouverture, dans un marché qui attendait la publication des réserves hebdomadaires américaines de brut, indicateur clé pour jauger la demande du premier consommateur mondial d'or noir.Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 101,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 48 cents à 94,85 dollars.
Le marché semble piétiner avant la publication des chiffres sur les réserves américaines de brut, plus tard dans la journée (de mercredi), observait Desmond Chua, analyste chez CMC Markets.
Le Département américain de l'Énergie (DoE) doit communiquer mercredi à 14H30 GMT le niveau des stocks de pétrole brut, d'essence et de produits distillés aux États-Unis.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves américaines de brut auraient reculé la semaine dernière de 1,7 million de barils.
Les stocks d'essence, très surveillés alors que la saison estivale des grands déplacements en voiture bât son plein, auraient augmenté de 700.000 barils et ceux de produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage, de 500.000 barils, selon la même source.
La semaine dernière, le DoE a rapporté une hausse des stocks de pétrole de 300.000 barils.
Cependant, le rapport de l'API publié (mardi) indique que la baisse des stocks de brut la semaine dernière a été considérablement inférieure, à peine 28.000 barils, ce qui ne serait pas un bon signe pour la demande d'or noir aux États-Unis, indiquaient les analystes de Commerzbank.
La fédération professionnelle API publie toujours ses propres statistiques à la veille de la communication des données officielles.
Mardi, les prix du pétrole avaient terminé sur une timide hausse, après la publication de bons indicateurs économiques aux États-Unis, de nature à rassurer les investisseurs sur la demande de pétrole de la première économie mondiale.
La fermeture d'importants oléoducs au Canada avait également soutenu les cours, mais la compagnie pétrolière Enbridge a depuis annoncé leur réouverture partielle, rapportaient les experts de Commerzbank.
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