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Le brut en légère hausse à New York après un recul des stocks aux USA

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du brut ont fini en légère hausse mercredi à New York, après un recul inattendu des stocks de brut aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, et l'échec de négociations de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avec l'Iran.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin a progressé de 9 cents, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 94,30 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est l'avant-dernier jour de cotation, a terminé à 103,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Les cours, qui s'affichaient en baisse à l'ouverture de la séance new-yorkaise, ont commencé à reprendre de l'élan après la diffusion par le Département américain de l'Énergie (DoE) d'un rapport hebdomadaire faisant état d'une diminution de 600'000 barils des réserves de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 10 mai.

Ces stocks enregistraient donc un léger reflux, après être montés la semaine précédente à un niveau record depuis 1982 grâce notamment à une accélération des capacités de production des raffineries qui sortent d'une période de maintenance printanière, selon l'analyste indépendant Andy Lipow.

Toutefois les réserves d'essence, très surveillées avant la saison estivale des grands déplacements en voiture, ont bondi de 2,6 millions de barils à 217,70 millions de barils, contredisant largement les anticipations des experts qui avaient misé sur un repli de 700'000 barils.

Parallèlement les réserves de produits distillés (qui incluent le gazole et le fioul de chauffage) ont augmenté de 2,3 millions de barils, une augmentation trois fois plus importante qu'attendu par les analystes.

Ces hausses surprises auraient plutôt tendance à peser sur le marché car elles renforcent les inquiétudes sur la demande énergétique des États-Unis, a remarqué M. Lipow.

D'autant que ces craintes s'ajoutent aux préoccupations du marché sur les perspectives de demande en Europe après l'annonce mercredi d'une poursuite de la récession dans la zone euro au premier trimestre.

Et même si en Allemagne, moteur économique de la région, la croissance est repartie tout doucement sur la période, la France est parallèlement entrée dans sa deuxième récession en quatre ans.

Cela n'augure rien de bon pour le pétrole car cela va accroître l'inquiétude sur la demande non seulement en Europe, mais aussi en Chine, l'un de ses principaux fournisseurs, a noté Phil Flynn, de Price Futures Group.

Mais les cours ont aussi été aidés par la performance de Wall Street, alors que les principaux indices de la place new-yorkaise, le Dow Jones et le SP 500, étaient en passe de battre de nouveaux records historiques.

Les prix du baril de pétrole ont par ailleurs profité en fin de séance, selon Bill Baruch de iiTrader.com, de l'échec de négociations avec l'Iran, important pays producteur d'or noir.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a en effet de nouveau échoué mercredi à conclure avec Téhéran un accord visant à vérifier si le pays avait cherché ou non à mettre au point l'arme atomique. Cet absence de compromis ne permet pas d'avancer vers la levée des sanctions, dont certaines visant le secteur pétrolier, de plusieurs pays occidentaux à l'encontre de l'Iran.

rp



(AWP / 16.05.2013 06h21)


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