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Les prix montent, aidés par des stocks US meilleurs qu'attendu

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole montaient mercredi en fin d'échanges européens, dans un marché aidé par une hausse légèrement moins forte qu'attendu des stocks de brut aux États-Unis, mais toujours prudent sur les perspectives de la demande mondiale d'or noir.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 101,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 94 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,35 dollar à 90,53 dollars.

Les prix du baril rebondissaient et s'installaient à nouveau au-dessus de 100 dollars à Londres, après avoir été tiraillés mardi entre un indicateur chinois jugé décevant sur l'activité manufacturière du pays - deuxième consommateur mondial de brut - et une nette progression des places boursières.

Sur cette lancée, la progression des cours du pétrole a été confortée mercredi, en dépit des indicateurs décevants en Allemagne et aux États-Unis, dont les opérateurs ont paru faire peu de cas, observait Michael Hewson, analyste du courtier CMC Markets.

En fait, si l'annonce mercredi d'un repli du baromètre Ifo du moral des chefs d'entreprise allemands alimentait les craintes sur la zone euro, elle renforçait également les anticipations de nouvelles mesures de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir une croissance économique atone.

Par ailleurs, une hausse légèrement moins forte qu'attendu des stocks de brut aux États-Unis a également contribué à tirer les prix vers le haut, tout comme la relative bonne tenue des marchés boursiers, ajoutait M. Hewson.

Selon le Département américain de l'Energie (DoE), les réserves de brut ont progressé de 900.000 barils lors de la semaine achevée le 19 avril, un peu moins qu'attendu par les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires qui avaient misé sur une augmentation de 1,2 million de barils.

Ces stocks avaient atteint début avril leur plus haut niveau depuis l'été 1990, nourrissant les inquiétudes d'une surabondance d'or noir aux États-Unis, mais avaient contre toute attente reculé la semaine suivante.

Le DoE a par ailleurs indiqué que les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) avaient de leur côté augmenté de 100.000 barils, une hausse trois fois moins prononcée que prévu.

Quant aux réserves d'essence, très surveillées à l'approche de la saison estivale des grands déplacements en voiture, elles ont reculé de 3,9 millions de barils - près de 10 fois plus qu'attendu.

Cependant, les marchés restent dominés par la prudence, et il ne faut pas s'attendre à de grosses fluctuations avant des publications macroéconomiques attendues plus tard cette semaine, dont la première estimation du produit intérieur brut (PIB) américain pour le premier trimestre publiée vendredi, tempérait Andrey Kryuchenkov, analyste de VTB Capital.

Les opérateurs continuaient en outre de s'interroger sur une possible action concertée des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de leur prochaine réunion en mai, en vue de réduire leur offre pour soutenir les prix après le vif repli enregistré depuis début avril.

L'Opep, encore récemment, dépassait de 500.000 barils par jour son plafond de production fixé à 30 millions de barils par jour pour l'ensemble de ses 12 États-membres, et il faudra que l'organisation réduise clairement sa production pour limiter l'offre sur le marché mondial et empêcher un recul prononcé des cours, estimaient les analystes de Commerzbank.

jq



(AWP / 24.04.2013 18h30)


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