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Le brut reste prudent à New York au vu des craintes sur la demande

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(reprise de la veille)


New York - Le cours du pétrole coté à New York a terminé proche de l'équilibre mardi, hésitant entre des indices de Wall Street nettement orientés à la hausse et la publication de chiffres moroses venus de Chine et d'Europe qui avivaient les craintes sur la consommation d'or noir.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin, dont c'est le premier jour de cotation, a lâché 1 cent à 89,18 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 100,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de lundi.

Aux Etats-Unis, le marché énergétique a été aidé par la bonne performance des indices boursiers qui entretient l'optimisme des investisseurs, a remarqué Bart Melek, de TD Securities.

Mais les cours du pétrole sont quand même restés sous pression en raison des chiffres chinois et européens, a-t-il ajouté.

Selon un indicateur de la banque HSBC, la production manufacturière en Chine connaît en avril une expansion plus lente qu'au mois de mars.

La publication il y a une semaine d'un ralentissement inattendu de la croissance de l'économie chinoise au premier trimestre avait déjà fortement refroidi les investisseurs et alimenté de violents replis sur les marchés des matières premières.

Et l'annonce mardi que l'activité privée dans la zone euro a continué de se contracter en avril au même rythme que le mois précédent, avec des chiffres décevants en Allemagne, n'était pas pour rassurer les investisseurs.

Ces données replacent la question de la demande mondiale de pétrole au coeur des inquiétudes des investisseurs, a remarqué John Kilduff, d'Again Capital.

Si on a d'un côté la Chine qui croît à peine et de l'autre la zone euro qui continue à ne montrer aucun signe de progrès, cela pèse forcément sur les cours du pétrole, a souligné M. Kilduff, notant que le marché attendait désormais avec fébrilité la publication vendredi des chiffres sur le Produit intérieur brut des Etats-Unis au premier trimestre.

Un net renchérissement du billet vert face aux principales devises a aussi rendu moins attractifs les achats de brut libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres monnaies.

Le marché ne s'est toutefois pas complètement effondré grâce à des résultats d'entreprises pas trop mauvais aux Etats-Unis et à la possibilité de plus en plus grande d'une baisse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne de nature à stimuler la croissance de la région, a souligné Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les courtiers se sont aussi placés en retrait avant la publication des chiffres hebdomadaires des autorités américaines sur les stocks de brut aux Etats-Unis potentiellement négative pour les cours du pétrole alors que les investisseurs s'inquiètent depuis plusieurs semaines de la surabondance d'offre de pétrole dans le pays, a noté Tim Evans de Citi.

Selon les analystes interrogés par Dow Jones Newswires, le Département américain de l'Énergie (DoE) devrait faire état d'une hausse de 1,4 million de barils des stocks de brut la semaine dernière.

Les stocks d'essence, très surveillés avant la saison estivale des grands déplacements en voitures, sont de leur côté attendus inchangés et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) en hausse de 200'000 barils.

rp



(AWP / 24.04.2013 06h21)


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