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Le brut porté à New York par la chute des stocks de produits pétroliers

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(reprise de la veille)


New York - Le cours du pétrole coté à New York a continué à monter mercredi, une baisse plus importante que prévu des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, occultant une hausse des réserves de brut ou le renchérissement du dollar.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a gagné 24 cents pour terminer à 96,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus haut niveau depuis près de six semaines.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 109,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), gagnant 33 cents par rapport à la clôture de mardi.

Le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) publié en cours de séance était pourtant a priori plutôt négatif pour les cours du baril new-yorkais, a remarqué Robert Yawger, de Mizuho Securities USA.

Les réserves de brut aux Etats-Unis ont en effet grimpé de 3,3 millions de barils lors de la semaine achevée le 22 mars, un bond près de cinq fois plus important que prévu par les analystes.

Mais l'ampleur du recul des réserves de gaz de chauffage était énorme, ce qui a beaucoup joué en faveur d'une hausse des cours du complexe énergétique, a souligné M. Yawger.

Les réserves de produits distillés, qui comprend le gazole et le fioul de chauffage, ont de fait reculé de 4,5 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 600'000 barils anticipée par les analystes.

Les réserves d'essence ont diminué moins nettement, de 1,6 million de barils à 221,20 millions de barils, mais là aussi plus que prévu par les experts qui attendaient un recul de 900'000 barils.

Le rapport a aussi fait état d'une accélération de la cadence des raffineries, participant ainsi à la montée des cours, a ajouté Matt Smith, de Schneider Electric.

Plusieurs raffineries ayant remis en route des unités fermées pour la traditionnelle période de maintenance hivernale, elles ont fonctionné en moyenne à 85,7% de leur capacité contre 83,5% la semaine précédente.

La progression du prix du baril était toutefois limitée par la hausse de la monnaie américaine face à l'euro, qui s'est installé mercredi sous la barre des 1,28 dollar pour la première fois depuis novembre en raison des incertitudes persistantes sur la crise chypriote et l'impasse politique en Italie.

Or le renchérissement du billet vert rend moins attractifs les achats de brut libellés en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.

De plus, une salve de données économiques négatives en provenance d'Europe, de la confirmation du recul du PIB au Royaume-Uni et en France, à la baisse de l'indice de confiance en zone euro ou aux faibles ventes de détails en Espagne et en Italie contribuait aux craintes des investisseurs sur la solidité de l'économie de la zone euro et donc sur la solidité de la demande énergétique de la région, a remarqué M. Smith.

rp



(AWP / 28.03.2013 06h21)


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