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Le brut termine en hausse à New York, aidé par la baisse du dollar

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(reprise de vendredi soir)


New York - Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi à New York, portés par la baisse du dollar qui rendait les achats de brut plus attractifs, dans un marché digérant des chiffres économiques contrastés aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial d'or noir.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril a avancé de 42 cents à 93,45 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont il s'agissait vendredi du premier jour comme contrat de référence, a fini à 109,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Le recul marqué du billet vert, sur fond d'un regain d'appétit des marchés financiers pour les actifs jugés plus risqués que le dollar, a nettement aidé le prix du brut vendredi, a estimé Michael Lynch, de Strategic Energy and Economic Research.

En effet, plus le dollar est faible, plus les actifs, libellés dans cette monnaie comme le brut, deviennent attractifs pour les acheteurs munis d'autres devises.

D'autre part, la perspective d'une embellie économique aux Etats-Unis, renforcée dans la matinée par l'annonce d'un net rebond de la production industrielle américaine en février, a soutenu les cours.

Cependant, la chute inattendue du moral des ménages américains, selon un indice de confiance des consommateurs de mars publié vendredi par l'Université du Michigan, a freiné l'ascension du marché, a noté M. Lynch.

La consommation est l'un des ressorts essentiels de la croissance américaine et des signes de faiblesse dans ce domaine tendent à inquiéter les opérateurs concernant les perspectives de demande en brut du géant américain.

D'autre part, si les prix à la consommation aux Etats-Unis ont connu en février leur hausse la plus forte en plus de trois ans et demi sous l'effet en grande partie de la remontée des cours du pétrole, cela ne constitue en rien une inquiétude, a estimé Matt Smith, de Schneider Energy, pour qui l'inflation reste sous contrôle.

Pour James Williams, de WTRG Economics, des craintes d'un regain de tensions avec l'Iran ont aussi aidé les cours pétroliers.

Quoi qu'il dise, la visite prévue du président américain Barack Obama en Israël ne manquera pas d'attiser ces craintes, le marché anticipant un durcissement de la position des Etats-Unis face à l'Iran et son programme nucléaire controversé.

M. Obama a affirmé jeudi à des médias israéliens que l'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire dans un peu plus d'un an.

Il s'agit de sa première allusion à un délai aussi précis pour mettre un terme au programme nucléaire iranien, et cela montre que toutes les options sont ouvertes, selon les experts de Commerzbank.

Citant des sources industrielles, ces analystes ont par ailleurs estimé que les exportations de brut en provenance d'Iran devraient reculer de 25% en mars, en rythme annuel, et attendre leur plus bas niveau depuis le début de la mise en place de sanctions occidentales contre Téhéran visant à contrer son programme nucléaire.

rp



(AWP / 18.03.2013 06h21)


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