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Le brut varie autour de l'équilibre, prévisions mitigées sur la demande

prix-du-petrole Londres Londres : Les cours du pétrole oscillaient autour de l'équilibre mercredi en cours d'échanges européens, dans un marché digérant les prévisions contrastées sur la demande de brut par l'Opep et l'Agence internationale de l'Energie, et prudent avant les stocks pétroliers américains.

Vers 11H30 (12H30 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 118,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 10 cents à 97,61 dollars.

Les investisseurs digéraient le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publié mardi, et celui diffusé mercredi de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), bras énergétique des pays industrialisés, qui offraient des prévisions contrastées sur les perspectives de la demande mondiale d'or noir.

Ainsi, l'Opep, qui pompe environ 35% du pétrole mondial, a révisé à la hausse ses prévisions de demande de brut pour 2013, s'appuyant sur les signes d'une reprise économique mondiale et un hiver particulièrement rigoureux dans certaines régions.

Or, l'AIE a en revanché abaissé de façon inattendue, de 90'000 barils par jour, ses propres prévisions sur la demande (mondiale de brut) pour l'année, ce qui était susceptible de peser sur les cours du baril, observaient les analystes de Commerzbank.

En dépit de signes d'amélioration en Chine et aux Etats-Unis, des conditions macroéconomiques médiocres devraient limiter la croissance de la demande mondiale de pétrole, a ainsi souligné l'AIE.

Dans ce contexte, toute l'attention des opérateurs va se tourner mercredi vers les chiffres des stocks pétroliers américains publiés par le Département américain de l'Energie (DoE), qui pourraient apporter davantage d'indices sur la vigueur de la demande énergétique aux Etats-Unis, premier pays consommateur de brut de la planète, soulignait Myrto Sokou, analyste du courtier Sucden.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 2,3 millions de barils des stocks de brut sur la semaine terminée le 8 février.

Les réserves d'essence devraient avoir reculé de 90.000 barils, et les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés durant la période hivernale, de 900.000 barils.

Mardi soir, la fédération professionnelle américaine API, qui publie ses propres statistiques, avait revigoré les prix en faisant état d'une chute inattendu de 2,3 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière.

Si jamais le DoE devait annoncer, contre les attentes des analystes, un repli des réserves de brut, cela devrait tirer les cours du pétrole vers le haut, estimaient les analystes de Commerzbank.

Le marché restait par ailleurs soutenu par le regain de tension géopolitique après l'annonce mardi par la Corée du Nord de son troisième essai nucléaire, une action condamnée par la communauté internationale.

Nous nous tenons aux côtés de nos alliés, renforçons notre défense anti-missiles et conduisons la communauté internationale pour mener une action ferme en réponse à ces menaces, a déclaré mardi le président américain Barack Obama.

fah



(AWP / 13.02.2013 13h02)


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